Gel : Plus de la moitié du vignoble sévèrement touché (Chambre d’Agriculture de la Gironde)

Le département a lourdement été frappé par des épisodes de gel successifs, les 20 et 21 avril, puis les 27 et 28 avril. Au total, plus de la moitié du vignoble a été sévèrement touché.

L’arboriculture, les cultures légumières et les grandes cultures sont aussi impactées.

La Chambre d’Agriculture de la Gironde et ses équipes de terrain sont fortement mobilisées.

Accompagner les viticulteurs

  • Une mission d’évaluation se rendra demain, mercredi, sur le terrain.
  • Une réunion de crise se tiendra, vendredi 5 mai, à la Chambre d’Agriculture, avec tous les acteurs concernés afin de dresser un bilan plus complet des dégâts et appréhender les mesures à mettre en œuvre pour venir en aide aux viticulteurs et agriculteurs.
  • La Chambre d’Agriculture invite les agriculteurs du département à déclarer les dégâts subis directement en ligne sur www.gironde.chambagri.fr afin d’évaluer de façon précise l’étendue du sinistre. Un numéro d’appel a également été ouvert pour répondre à leurs questions : 0800 002 220 (coût d’un appel local).

Un premier bilan

  • Médoc : la moitié des surfaces est touchée de façon significative. Les zones intérieures sont très touchées alors que les parcelles de bord de Gironde ont été plus épargnées. Le Sud Médoc est tout particulièrement atteint ; sur de nombreuses zones, les dégâts atteignent les 80 voire 100%.
  • Haute-Gironde (Bourg-Blaye) : ces secteurs, cumulant les dégâts dus aux 2 épisodes successifs, sont particulièrement atteints.
  • Libournais : sur l’ensemble de la zone, nombre de parcelles sont touchées de 80 à 100%. Les zones situées autour des communes de Montagne et Saint-Christophe des Bardes ont cependant été épargnées.
  • Entre-Deux-Mers : de gros dégâts sont à déplorer dans la plaine de la Dordogne et de nombreuses parcelles sont très touchées dans l’ensemble de l’Entre-Deux-Mers.
  • Graves-Sauternais : de nombreuses parcelles sont détruites dans le Sauternais. Dans le reste de la vallée de la Garonne, un grand nombre est atteint à plus de 50%. Pour la plupart, la totalité de la récolte est perdue.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *