La Culture n’est pas une marchandise

Dans son discours de Besançon, Nicolas Sarkozy a réaffirmé combien : « la culture est au centre de l’identité d’une nation ».
« A l’origine de la crise de l’identité nationale, il a le renoncement culturel … Pour moi la culture n’est pas réservée seulement à quelques privilégiés elle n’est pas que pour une petite élite »

Pour Nicolas Sarkozy, la question de la culture c’est aussi aujourd’hui celle de l’enseignement artistique. « C’est-à-dire de l’enseignement de ce qu’est l’art, ce qu’est la beauté et l’enseignement de la pratique artistique, de la pratique musique, du chant, de la danse, de la peinture, du dessin, du théâtre … »

L’enseignement artistique doit être conçu non plus comme le parent pauvre de l’enseignement général, mais comme le pilier d’une culture générale qui englobe à la fois la culture technique, la culture scientifique, l’histoire, la géographie et la philosophie.

« Je voudrais que les enfants aient un jour envie d’écrire à leur instituteur merci de m’avoir rendu curieux de ce qui est beau. Chaque génération invente des formes de pensées, d’art et de culture. La jeunesse d’aujourd’hui est en train d’inventer la sienne c’est la génération d’internet, du portable et du jeu vidéo. Mais l’école n’est pas faite pour apprendre aux jeunes à être jeunes. L’école est là pour donner les moyens de penser par eux-mêmes pour leur apprendre à faire la différence entre Madame Bovary et un bon compte rendu de fait divers dans le journal. »

L’oeuvre culturelle réussie est aussi une forme de récompense du travail. « L’oeuvre réussie est toujours une forme d’accomplissement, de récompense du travail. La culture commune c’est d’abord un socle de valeurs partagées. Dans le monde la production, comme dans celui de l’école ou celui de l’art, la valeur commune, fondatrice, c’est la valeur du travail. »

Nicolas Sarkozy insiste aussi sur la conservation et la valorisation du patrimoine culturel français.
« Si Lascaux devait bien être fermée pour ne pas disparaitre, il faut bien en revanche que les pièces de répertoire soient jouées, que les monuments soient des lieux de vie, que les oeuvres ne restent pas indéfiniment cachées dans les réserves des grands musées. Il faut que le patrimoine soit remis au coeur de la cité, et non tenu en marge au nom d’une vision élitiste de l’art et de la culture. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *