« La Guyennoise -à Sauveterre-de-Guyenne- réalise la moitié de son activité dans l’empire du Milieu » (Les Echos)

En 2008, la Guyennoise avait vendu 1,1 million de bouteilles en Chine. L’an dernier, cette société de négoce en a écoulé quelque 12 millions pour environ 16 millions d’euros, soit plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’entreprise. Basée à Sauveterre-de-Guyenne, au coeur de l’Entre-deux -Mers, l’entreprise de 70 personnes a attaqué le marché chinois depuis plusieurs années. « En 2007 au grand Salon de l’agroalimentaire de Chengdu, nous étions 3 Bordelais », explique Hubert Ricard, directeur export de la société. Car si les grands crus bordelais travaillaient déjà le marché chinois depuis des années, « nous étions quasiment les seuls avec Castel sur les vins d’entrée de gamme ».

Le groupe travaille avec 300 viticulteurs en direct et met leur vin en bouteille avant de l’exporter en Chine. Ce vin d’AOC Bordeaux quitte le sol français à environ 1,5 euro la bouteille pour être vendu entre 5 à 6 euros. L’un de ses produits phares, le Château Cazeau, qui appartient au négociant est vendu 13,5 euros. « On voit en effet que le marché devient plus mature et monte en gamme, avec un attrait pour des vins entre 2 et 5 euros », précise Hubert Ricard.

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2 commentaires sur “« La Guyennoise -à Sauveterre-de-Guyenne- réalise la moitié de son activité dans l’empire du Milieu » (Les Echos)”

  1. je comprend qu’il faille flatter les « entrepreneurs locaux », d’autant plus que vous travaillez en partenariat ( cf site de la Guyennoise). je reste dubitatif quand à la reprise de cet article sans plus de réserve que cela. Rappelons nous qu’il y a quelques années ce négoce fut largement « taguer » pour dénoncer des pratiques peu glorieuses envers ses pseudo partenaires producteurs. Rappelons nous aussi de l’épisode des  » Cotes de Duras » marqués « grand vin de Bordeaux » que personne élu de la filière n’a voulu dénoncer. je me demande pourquoi louer sans réserve un opérateur local que chacun connait comme au minimum sulfureux ?

  2. Cher Renaud,

    En effet, je respecte beaucoup les entrepreneurs.

    Créer des emplois, aujourd’hui, c’est le plus beau cadeau que l’on puisse faire à la nation. Entreprendre n’est pas un long fleuve tranquille, qu’on soit agriculteur, ou négociant.

    Michel Martin aurait pu faire valoir ses droits à la retraite depuis bien longtemps-il a 80 ans-. J’ai beaucoup d’amiration pour lui.

    Il a vécu la crise du pruneau, et a reconverti la Guyennoise aux légumes. Puis il a pris le virage de la viticulture. Enfin, il a fait le choix de la Chine, dans une période de crise sans précédent.

    Les prix d’achats ne sont surement pas conforme à ce que chacun de nous peut attendre -pas même lui-. Mais en attendant, la Guyennoise a participé à l’essort du marché chinois pour nos vins de Bordeaux. Aujourd’hui, c’est le marché Chinois qui tire l’exportation et qui permet l’augmentation -constatée- du prix du vrac.

    La Guyennoise est le plus gros employeur de Sauveterre (70 emplois). Je trouve normale de mettre un lien vers cet article, paru dans la presse nationale, dans la rubrique « revue de presse » de mon blog.

    Pour le reste, je te laisse maître de tes propos. Il me semble, que sur chacun de ces sujets, la Guyennoise s’est expliquée auprès de la filière, des administrations compétentes, et par voie de presse.

    Je ne loue pas « sans réserve » cette entreprise, je la loue avec juste raison.

    Bien à toi.

    Yves d’Amécourt.

    nb : quant à notre « partenariat » avec la Guyennoise, il s’agit de la vente d’environ 1500 cols par an.

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