« La France Forte, l’Europe Forte : c’est vous ! »

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2 commentaires sur “« La France Forte, l’Europe Forte : c’est vous ! »”

  1. J’étais ce Dimanche à Villepinte au milieu de près de 70.000 autres françaisrassemblés autour de notre candidat.
    Nicolas Sarkozy a tiré les enseignements de quatre ans de crises mondialesmajeures (crise financière, crise économique, crise de l’euro, crise des dettessouveraines) pour proposer sa vision de la France forte dans une Europe quiprotège.
    Si comme nous tous, j’ai une fois de plus apprécié les nouvelles propositions deNicolas SARKOZY, propositions dont l’originalité et le sérieux le disputent à lacrédibilité et l’expérience de notre candidat, l’intervention de François FILLONs’adressant  »au coeur de la France et au coeur de la République » m’aparticulièrement sensibilisée et mobilisée
    Je vous laisse le plaisir de découvrir cette allocution ô combien encourageanteet stimulante:
    <ins><a href= »http://www.blog-fillon.com/article-faisons-gagner-nicolas-sarkozy-pour-la-republique-et-pour-la-france-101376714.html »>http://www.blog-fillon.com/article-faisons-gagner-nicolas-sarkozy-pour-la-republique-et-pour-la-france-101376714.html</a></ins&gt;

  2. Bonjour à tous,

    Ce n’est pas dans mon habitude mais j’avais envie de partager ces quelques réflexions, écrites par votre serviteur sur le candidat Sarkozy.

    Si cela vous inspire, partagez le autour de vous. Si cela ne vous inspire pas, débattons !

    A bientôt

    Antoine.

    Pourquoi je vais revoter Sarkozy en Avril 2012 ?

    A l’heure où Nicolas Sarkozy est à la peine dans les sondages et victime d’un lynchage qui me semble totalement injustifié, il me paraît important de prendre ma plume électronique pour défendre un tant soit peu son bilan. Je ne serai pas long, tant les tribunes sur cet homme que l’on hait ou que l’on admire sont nombreuses. Je ne ferai pas la colonne des + et celle des – sur toutes les réformes techniques réussies ou ratées, vous en avez suffisamment lues.

    J’avais toutefois envie de m’engager pour celui que je pense être le meilleur des candidats car j’aime mon pays, ses habitants et je lui souhaite de se rétablir pour faire partie des pays où il fait encore bon travailler et vivre.

    Humainement, j’ai eu beaucoup de mal avec Nicolas Sarkozy. Ses erreurs souvent ressassées m’ont agacé surtout après une campagne 2007 sans fautes : Fouquet’s, Yacht chez Bolloré, TShirt NYPD et tout l’attirail bling bling du 92 que je déteste.

    Finalement, une idée très 80’s des choses où l’ostentatoire est si important que l’on se doit de mettre ses initiales sur les chemises.

    Son entourage du moment, Balkany, Seguela and co. ne sont certainement à mettre dans le coin des gens simples, bien éduqués et discrets.

    Son omniprésence sur tous les sujets de notre société m’a déplu au début de son quinquennat et tranchait véritablement avec l’effacement total de son prédécesseur dont le surnom de « roi fainéant » n’est pas usurpé.

    Alors que le président se devait de prendre de la hauteur pour être plus magnanime, c’est tout le contraire qui s’est passé. A force d’être partout et de fixer de nouveaux sujets de controverse chaque semaine, il a divisé les gens et les médias l’ont aidé à le faire car la polémique fait vendre.

    Ces derniers ont été fascinés par l’individu. De droite comme de gauche. Combien de couv’, de sujets TV, de blog ont été écrits sur lui ? Un nombre jusqu’à la nausée ! Mais justement, chaque photo de lui en 1ere de couv’ fait exploser les chiffres de vente, sa présence à la TV lors de sa candidature a fait disjoncter l’audimat (plus de 10 millions de français devant leur poste) laissant ses opposants très loin derrière et cela s’est répété à chacune de ses interventions.

    Alors pourquoi un homme que l’on déteste tant suscite t-il autant d’intérêt ?

    Sur son travail, il a été illisible sur de nombreux sujets notamment sur deux qui nous concernent tous : le travail et la fiscalité. Pourquoi avoir mis une usine à gaz dans la déductibilité des heures sup alors qu’il fallait s’attaquer immédiatement aux 35h et surtout aux JRTT qui ont totalement fait régresser la notion de plaisir que l’on peut trouver dans son travail ?

    Sarkozy avait tout en main : le Sénat, l’Assemblée et de très nombreux français bénéficiaires de 8 à 9 semaines de vacances et qui savent pertinemment que ce régime est totalement en dehors des réalités du monde.

    Pourquoi n’a t-il rien fait alors que la France tourne dorénavant au ralenti entre le 1er Mai et le 15 Juin puis entre le 15 Juillet et le 30 Aout ? Douze semaines pratiquement consécutives où il ne se passe presque plus rien…

    Sur la fiscalité, faisons court. Il y a eu tellement d’allers retours, de controverses, d’annonces – retraits que cela n’a fait que de renforcer l’immobilisme dans les bons cas. L’inquiétude et la perte de confiance dans les mauvais cas. Mais dans les deux, il s’est mis à dos bon nombre de ses électeurs ayant un peu de patrimoine.

    Maintenant, pourquoi revoter pour cet homme qui « aurait » autant de casseroles ?

    D’abord, parce qu’il faut arrêter de prendre tous les hommes / femmes politiques pour des nuls.

    Qui sommes nous pour le dire ? A t-on déjà été élu ? Fait on régulièrement des propositions à notre mairie ? S’implique t-on vraiment dans la vie d’association pour essayer de changer les choses ? N’a t-on jamais fait d’erreurs lorsqu’il fallait faire plaisir au plus grand nombre ?

    Nous sommes les spécialistes de la gausserie, de la moquerie voire du dénigrement, entretenu chaque jour par des marionnettes, des pastiches, des imitateurs…

    C’est eux notre grille d’analyse en France ! Et lorsque nous reprenons notre sérieux, nous nous adressons à nos politiques en leur demandant ce qu’ils peuvent faire pour nous en entremêlant des problèmes durs (boulot, chômage, santé, agriculture) avec des problèmes qui le sont moins (crèche, embouteillages, prix de la baguette, neige sur les routes).

    N’a t-on pas conscience qu’un dirigeant politique gère déjà une foultitude de problèmes ? Qui souhaite vraiment parler de cela alors qu’en cinq ans, un nombre de crises, de révolutions, de remises en cause complètes du système ont totalement bousculé nos habitudes ?

    Sur ce point, je juge que le bilan de N. Sarkozy est tout à son honneur. Il a participé activement avec d’autres chefs d’états à essayer de juguler cette crise. A t-il réussi ? Oui, en partie, car en France, je n’ai pas la sensation de tant de casse que cela depuis 3 ans.

    En tout cas, le niveau de rudesse des mesures n’a rien à voir à ce qui se passe en Angleterre ou en Allemagne il y a 10 ans.

    Est ce le signe que tout va bien ? Certainement pas, le pays sort exsangue de cette crise avec un niveau de dettes record.

    Mais qui aurait fait mieux ? Franchement ? Regardons les USA, l’Angleterre, l’Italie, le Japon. Presqu’aucun des pays du G8 a un score flatteur sur son niveau de dette et de déficit. Ses dirigeants sont ils eux aussi, tous nuls ?

    Nous n’en avons pas fini avec la remise en cause de notre modèle qui se doit d’être plus en harmonie avec ceux qui sont nos alliés et ceux qui ont réussi : l’Allemagne est ainsi le bon exemple. C’est courageux pour Sarkozy de le reconnaître alors qu’il sait pertinemment qu’un pays avec lequel nous avons tant fait la guerre, peut susciter un vrai ressentiment de la part de nos compatriotes. Son bon travail avec A. Merkel doit continuer car seul un bloc européen fort pourra s’en sortir dans une économie mondialisée. Nous sommes la 1ere puissance économique du monde avec un marché gigantesque si nous arrivons à nous unir en tant qu’Européens. Tous ceux qui remettront en cause ce marché ou les traités déjà signés, creuseront la tombe de notre pays qui se fera racheter par des chinois ou des qataris.

    La gestion des conflits internationaux par Nicolas Sarkozy a permis de remettre la France en position des nations qui comptent alors que notre diplomatie n’avait finalement brillé que lors du fameux discours d’opposition à la seconde guerre en Irak.

    J’ai apprécié sa médiation entre la Georgie et la Russie. Son habileté avec le gouvernement provisoire de Libye sans être sûr de l’issue du conflit. Sa volonté de rassembler un G20 lors de la recherche de solutions à la crise, plutôt que de se faire dicter les choses par les USA.

    A l’international, la France sort grandie de chacune des interventions de N. Sarkozy et beaucoup d’étrangers ne comprennent pas l’animosité vis à vis de celui qui a démontré de grandes qualités de leader et de diplomatie.

    J’ai aimé sa vision de la France et de l’Europe. Je sais que la mondialisation des relations a besoin de ce type d’individus pour faire avancer les choses.

    Pour parler des reformes en France. Je sais bien que N. Sarkozy ressasse souvent qu’il en a accompli déjà beaucoup : autonomie des universités, retraites, Grenelle de l’environnement, etc… mais là, vous connaissez mon opinion. Il n’en a pas assez fait. Pouvait-il en faire plus ? Certainement pas vu l’agenda qui l’attendait et dont il ne connaissait pas l’ordre du jour en mai 2007. Impossible également vu le peu d’attrait qu’ont les Français pour le changement.

    Notre grande nurserie bien douillette, notre « modèle social » et notre petit confort de vie dans un pays si beau, si privilégié ne nous poussent effectivement pas à vouloir des changements même s’il faut bien les faire. Nous sommes tous comme ces chefs d’états à Copenhague qui ont tous dit non aux moindres efforts sur le climat en 2009 : quelques petits degrés en plus ne vont pas changer la face du monde… Et bien si !

    En 5 ans, Sarkozy a fait plus que n’importe quel président depuis que je suis né (c’est à dire 39 ans) dans un contexte totalement anxiogène. J’ai confiance pour que lors d’un nouveau mandat, il puisse continuer à avancer dans un contexte plus serein.

    Entendre que nous allons revenir à la retraite à 60 ans, que nous allons créer 60 000 postes supplémentaires en école alors que la démographie ne plaide pas pour cela (ni nos finances d’ailleurs) me donne envie de partir !

    Or j’aime mon pays ! Je ne veux pas d’une fabrique qui sert à exporter ses talents aux 4 coins du monde et qui importe tous les nécessiteux de la planète au nom du principe de solidarité.

    Nous n’en aurons bientôt plus du tout les moyens et notre pays sera alors racheté par blocs comme Paris est en train de l’être. Voulons nous juste devenir un Disneyland géant avec ses jolies filles, ses châteaux, ses marchands de glace ?

    Enfin, mon dernier argument fort pour réélire N. Sarkozy est qu’il a été élu, ministre et président. Il a l’expérience de celui qui a fait des erreurs, de celui qui a cherché des solutions pour plaire au plus grand nombre.

    Elire un autre, qui est président d’un conseil général de province, qui n’a jamais été ministre, qui a été un piètre chef de parti (où de nombreuses divisions ont eu lieu pendant sa gouvernance car il n’y avait pas de vrai chef) me fait vraiment TRES TRES peur ! Il n’a aucune expérience !

    Il ne peut donc avoir fait que peu d’erreurs puisqu’il n’a rien fait en 30 / 40 ans de vie politique. Qui est capable de mettre une loi, une mesure forte sur le nom de François Hollande ? Personne.

    Est-on vraiment surs de mettre entre les mains d’un homme qui n’a aucun « track record » la cinquième ou sixième puissance du monde avec ses 65 millions d’habitants ? Pas moi !

    Encore une fois, je n’ai pas besoin d’aimer l’homme qui sera mon président, bien qu’il paraît qu’il n’est pas si antipathique. Ses valeurs matérielles ne sont certainement pas les miennes mais je ne vote pas sur ces points. Je dois voter pour ce qui sera le mieux pour la France. D’aucuns diront que Sarkozy est le moins pire des candidats. Soit. Mais c’est le seul qui réuni les 4 qualités que j’ai résumé ci-dessus : une vraie expérience d’élu, une carrure internationale forte dans un monde globalisé, une notion de la France qui me plait encore et une volonté de conduire des réformes nécessaires à notre pays à commencer par celle du droit du travail.

    Si vous partagez ces points, faites circuler mon propos au maximum de vos proches. Je ne suis ni affilié à l’UMP, ni un habituel prosélyte mais la situation des sondages me préoccupe vraiment pour le pays que j’aime. Je suis un chef d’entreprise d’une PME comme il y a des milliers en France.

    Bon vote !

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