L’indicible barbarie de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 aurait dû susciter un immense mouvement de réprobation à travers le monde sans aucune réserve et sans aucune tentative d’explication. Au lieu de cela, elle a révélé d’une manière cruelle la compréhension d’une partie de l’humanité pour le totalitarisme islamique et la gravité de la fracture entre l’Occident et le Sud global.
Ce pogrom, qui ne peut que susciter le dégoût chez tout être humain, a pourtant été relativisé au sein même de nos démocraties occidentales par tous ceux qui croient défendre la cause palestinienne et qui refusent de voir dans ces massacres un nouvel acte d’un projet politique global qui tente de s’imposer par la force du Sud-Est asiatique à l’Afrique occidentale en passant par les banlieues de Londres, de Paris ou de Bruxelles.
Dans la hiérarchie des menaces auxquelles sont confrontés les Occidentaux -et au premier rang d’entre eux les Européens- le totalitarisme islamique arrive en tête, loin devant la question russe, avec la compétition économique et politique avec la Chine. En effet le totalitarisme islamique menace directement l’Europe en raison de notre proximité avec le Moyen-Orient, de nos liens avec l’Afrique et de l’écho qu’il rencontre dans une partie significative de nos populations.