Le baromètre économique des vins de la Gironde (source CIVB)

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Contrats d’achat : Ce sont les ventes enregistrées (contrats signés).

Le début de la campagne 2010/2011 confirme la tendance. Les vente de vrac se redressent après un fléchissement sous l’effet de la crise. Notable sur toutes les AOC de la Gironde, elle est plus marquée sur le Bordeaux Rouge (+25%) et blanc (+26%) par rapport à l’an passé.

Sorties de chai : Ce sont les vins effectivement retirés à la propriété.

Les sorties de chai continuent de se redresser sur le début de la campagne affichant une progression de +9% sur 12 mois, à fin novembre 2010. Cette évolution est tirée par les sorties de vin en vrac (+14%). Le cumul de campagne s’établit à 5,15 Millions d’hl.

Ventes à l’export : l’Asie progresse, l’Europe se redresse.

L’export continue à progresser (+14%) avec un volume expédié de 1,73 Million d’hl. Les pays en plus forte progression sont la Chine (+85%) et Hong-Kong (+60%). Mais les progrès sont sensibles sur l’ensemble de l’Asie. En Europe, sur le plupart des destinations, l’orientation est désormais positive.

Les importations mondiales de vins tranquilles (hors les vins pétillants) s’élève à 80 millions d’hl sur un an à fin décembre 2010 (+6%). La valeur se redresse également (+7%) pour 16,4 milliards d’€. Le prix moyen en bouteille augmente lui aussi.

France : stabilisation des ventes en Grande Distribution (GMS).

En GMS (Grande et Moyenne Surface), Bordeaux a arrêté de chuter. La progression est à noté sur les Rosés (+9%) et les BiB (emballages souples dans un carton permettant de servir le vin au verre). Pour l’AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur, la tendance est moins favorable. Les ventes restent décroissantes dans l’ensemble, en « hard discount ».

3 commentaires sur “Le baromètre économique des vins de la Gironde (source CIVB)”

  1. Si on veut remettre la vérité au sein de la profession, il faut donner à Viniflhor plutôt qu’aux interprofessions le soin d’informer les vignerons et la presse sur les chiffres de vin.

  2. Bob alias le vigneron masqué

    Ce n’est pas un problème de fiabilité (j’ose espérer)mais un problème de visibilité. On nous a culpabilisés pdt les années de crise en nous donnant des chiffres montrant une surproduction. Ces chiffres étaient hors contexte.La mondialisation elle est une réalité. La consommation des vins de qualité est en hausse dans le monde et en France. Ca c’est la réalité mondiale, mais se sont des chiffres qui ne sont pas donnés par le CIVB.
    Les choses pourtant ont l’air d’évoluer, la nouvelle DMS prendra en compte les prix moyens de vente blle, c’est un plus pour la connaissance statistique de vente de nos produits. Il faut sortir de cette logique d’un regard sur le prix du tonneau. C’est rester dans une logique de crise. Encore une fois le marché c’est le consommateur et non le courtier et le négociant.
    Pour revenir sur les chiffres du CIVB: 130 millions d’euros ont été provisionnés pour financer l’arrachage de 10.000 ha en Gironde (soit une moyenne de 13.000€/ha). Quand on sait que 5 à 6 millions d’euros permettent le lancement d’une marque pour 5 millions de blles de 0.75 l.(37.500 hl de vente. Source Gallo)Alors que le budget promotion du CIVB s’élève à 21 millions d’euros… on peut imaginer autre chose! non?

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