Au mois de décembre de cette année se tiendra à Copenhague le Sommet de l’ONU sur le climat.
Parce que défendre notre planète c’est sauvegarder le patrimoine environnemental de nos territoires girondins, notre groupe s’associe à cet ultimatum et demande aux responsables politiques du monde d’être à la hauteur de se rendez-vous avec l’Histoire !
Lire l’article sur le blog de Gironde Avenir et signez, vous aussi, l’ultimatum climatique.
Fort, trop fort diront les d’jeuns.
Comment, par un tour de magie, arrivez-vous, vous les tenants du libéralisme économique à résoudre la quadradure du cercle?
Comment arrivez-vous à justifier l’injustifiable?
Comment arrivez-vous à concilier l’inconciliable?
Comment arrivez-vous, dans une Europe à la concurrence libre et non-faussée, à promouvoir, comme un quelconque produit le « développement durable » oxymore des oxymores qui n’a, réflechissez un peu, aucun sens.
Comment peut-on dans un monde fini (le nôtre, notre planète que nous voulons sauver de nos petits bras musclés, sans savoir ou l’oublier, que nous, les Humains, infime partie de ce monde ( comparez aux insectes, monsieur! ) puissions imaginer un développement fini et durable? Chercher l’erreur aurait dit mon prof de philo!!
Et, en parfaite communication possible, seul moyen de faire une politique orwellienne, vous nous vendez Copenhague…
Je vous demande de m’excuser, mais ceci est d’un ridicule infini…même si nos médias, comme le jour d’un certain mur, vont se précipiter sur le sommet.
Permettez-moi de regarder ailleurs.
Et vous, tenants du Socialisme , expliquez nous comment vous avez fait, quels sont vos succès, quels sont vos échecs… Que proposez vous ?
Je simplifie ma question car vous la réduisez à : » Et vous, tenants du Socialisme…. » ce qui en terme de réponse est un peu juste, voire léger car je ne suis pas socialiste au sens où vous l’entendez.
Comment dans un monde fini peut on parler de « développement durable » ?
C’est concevoir à l’instar d’un Einstein actuel (qui n’est pas encore né) que le fini est infini.
C’est une question de philo ou de mathématique, c’est vrai.
Ce n’est pas de la politique (au sens réducteur actuel) , c’est vrai.
C’est une question de sens, c’est vrai.
C’est donner, en un clin d’oeil récent, place à » L’homme Révolté » de Camus. Car, la révolte est un droit, elle naît de la perte de patience, elle est mouvement et se situe dans l’agir.
Piste: le révolutionnaire veut « transformer le monde », le révolté veut « changer la vie ». Vous avez là Marx et Rimbaud.
Alors, un fini infini ou un infini fini?
A vous lire.
l’infiment grand et l’infiniment petit, et entre les deux, l’homme…Un « roseau pensant » qui fait le « pari » de croire au réchauffement climatique et qui se pose un tas de question : qu’est-ce que la croissance, qu’est-ce que le progrès, nos tableaux de bord sont-ils pertinents pour négocier les nouvelles trajectoires que nous nous sommes fixées ?
Ni libéralisme -au sens au vous l’entendez- ni socialisme -au sens où vous pensez que je l’entend-…
Un repas léger, quelques pages de lecture et je trouve votre réponse.
Prendre Pascal Blaise et son fameux « pari » que vous mettez entre guillemets est un compagnon de route qui mérite que l’on s’y attarde et tel un « roseau pensant » je mets mon coude sur le genou et pense. Tiens Rodin!
En gros: » Le pari de Pascal
« Examinons donc ce point, et disons Dieu est, ou il est pas… Que gagerez-vous?… Il faut parier cela n’est pas volontaire, vous êtes embarqué… Pesons le gain et la perte en prenant croix, que Dieu est.
[…]
Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir : l’erreur et la misère. Votre raison n’est pas plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter. »
(Blaise Pascal / 1623-1662 / Pensées / 1670)
Intéressant mais hors propos.
Je ne parie pas. Nous n’avons pas à parier.
Je sais que le réchauffement climatique est, comme vous.
Néanmoins, je ne peux qu’être perplexe vis à vis des réponses que vous voulez apporter…dans un libéralisme (je maintiens) économique tel qu’il est et vécu par les personnes qui en pâtissent journellement.
De plus, selon votre exemple:
se fixer (a priori) des nouvelles trajectoires sans que les tableaux de bord soient pertinents…
c’est comme dire: je pars à Paris pour y être à midi et partir à bicyclette de Sauveterre dès potron-minet.
Mais, pour terminer, vous éludez toujours ma question : le monde, notre planète etant FINIE peut-on croître à l’INFINI, avec un développement durable?
Alors CROISSANCE ou A-CROISSANCE ou DECROISSANCE.
Ce sont des questions fondamentales mais qui malheureusement ne seront pas traitées à Copenhague…
Le niveau mondial se plaît à communiquer dans des forums internationaux dont il est aisé de déterminer l’équivalent carbone dépensé (avions, salles, climatisation…)
Dois-je considérer la conversation terminée?