La presse s’en est fait largement l’écho : l’humanité aurait commencé, le 28 juillet, à consommer 70% d’une seconde planète qui serait, parait-il, nécessaire à l’humanité pour survivre durablement !
Dit autrement, l’humanité aurait besoin de 1,7 planète pour vivre ! Que diable ! Mais, comment fait-on le calcul des besoins de l’humanité ? Cet indicateur a été élaboré par Mathis Wackernagel, président de Global Footprint Network et par William Rees, son ancien professeur. Tous les deux ont développé le concept d’empreinte écologique, Footprint en anglais. L’indicateur du « jour du dépassement » calcule le rapport entre ce que les auteurs appellent la capacité biologique de la planète avec la dite « empreinte écologique » de l’humanité. Ces deux quantités seraient, disent les auteurs, évaluées en « hectares globaux ». Une date étant plus évocatrice que le pourcentage de ce rapport, Mathis Wackernagel a imaginé de l’appliquer au nombre de jours d’une année. En 2022, ce prétendu jour du dépassement tombe le 28 juillet !