« Le retour des corps intermédiaires » (Fauves Editions)

J’ai eu l’honneur de participer à la rédaction de cet ouvrage, sous la direction de Benjamin Labonnélie, avec une trentaine de personnalités (294 pages – 24 €). J’y témoigne du fonctionnement de nos territoires ruraux et du rôle primordial qu’y jouent les corps intermédiaires.

Le livre

La société civile dite « organisée » (associations, fondations, syndicats, fédérations, ONG, Think Tank, etc.) est de retour ( !), et ces corps intermédiaires, premiers outils de l’organisation du collectif pouvant rapprocher élus et citoyens, sont peut être les plus à même de donner corps à la si nécessaire Fraternité républicaine…

Au cœur de notre Contrat social, au plus près du terrain, au quotidien comme dans les crises multiples que traversent nos sociétés, l’engagement sous toutes ses formes a valeur d’exemple quand il permet d’organiser la formidable soif de servir une cause, qui va bien au-delà de tout corporatisme ou intérêt strictement personnel. S’engager n’est jamais anodin, et c’est même, dans l’Histoire, un des plus puissants points d’appui offert aux politiques (qui l’oublient souvent) pour agir en faveur du Bien commun.

Coordonnés par le nouvel Observatoire français des Corps intermédiaires, retrouvez les témoignages d’une trentaine de personnalités engagées : François Hollande, Jean-Pierre Raffarin, Patrick Bernasconi, Laurent Berger, Renaud Muselier, Caterina Murino, Yves d’Amécourt, S.E. Alexandre Orlov, Dr Patrick Aeberhard, Virginie Calmels, Jean-Baptiste Danet, Denis de Kergorlay, Anne Muxel, Pascal Perrineau, Christophe Prochasson, Olivier Dassault, Chiara Corazza, la Fondation de la Grande-Duchesse de Luxembourg, Me Pierre-Olivier Sur, la Fondation Apicil, Ismaël Emelien, etc.

François HOLLANDE : « Je suis inquiet. (…) Il n’y a pas de démocratie sans parti, sans syndicats, sans associations pour représenter les citoyens. (…) C’est un système assez démoniaque où le prince communiquerait directement avec ses sujets (…). C’est une illusion de penser que chacun, seul, peut déterminer le bien commun (…). »

Laurent BERGER, Secrétaire général de la CFDT : « Quand je dis corps intermédiaires, c’est au sens très large du terme : tous ceux qui, entre le pouvoir central et le citoyen, exercent une relation. Les deux principaux, les acteurs sociaux et les élus locaux, ont été les deux plus méprisés au début de ce quinquennat. »

Renaud MUSELIER, ancien ministre, Président de l’Association des Régions de France : « Ce que l’Observatoire français des Corps intermédiaires appelle la respiration démocratique, les Régions la pratiquent tous les jours, sur toutes leurs compétences. Toutes les décisions des Régions sont prises après une concertation, voire une co-construction avec les corps intermédiaires : associations, chambres consulaires, partenaires sociaux, collectifs divers et variés… Ce lien fécond avec la société civile est même institutionnalisé au sein des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER), dont les rapports nous apportent réflexion et vision à long terme des enjeux régionaux. »

Yves d’AMÉCOURT, chef d’entreprise, ancien Maire, Conseiller régional : « Et si l’Etat s’inspirait du fonctionnement et de l’organisation des zones rurales ? L’Etat est à la recherche d’une plus grande cohésion sociale … Mais il n’a de cesse de supprimer les corps intermédiaires qui assurent cette cohésion ! (…) Les partis politiques, les entreprises, les syndicats (agricoles, professionnels, …), des divisions administratives du territoire (communes, communautés de communes, canton, …), les syndicats intercommunaux (adduction d’eau, assainissement, traitement des ordures ménagères, …), les chambres consulaires (CCI, CMA, Chambre d’Agriculture), les associations, sont aujourd’hui en danger… Ils sont pourtant l’armature de notre monde rural. L’Etat a cessé de s’appuyer sur ce qui avait fait le succès de la construction de la France et a créé de nouvelles structures aussi nombreuses qu’inefficaces (les pays, les conseils de développement, …) qui viennent interférer dans les processus de décision et gripper le fonctionnement de l’ensemble. »

Jean-Pierre RAFFARIN : « La situation du monde au début 2020 est particulièrement préoccupante, les menaces se diffusent à vive allure. Les sages s’inquiètent et recherchent les voies de l’apaisement. La démocratie de la convivialité en est une. La devise de cette République pourrait être Respect, Proximité et Paix. »

Olivier DASSAULT, député de l’Oise : « Qui ne s’engage jamais, ne connaîtra jamais l’échec si ce n’est moral. Pour moi, s’engager c’est faire, échec ou réussite peu m’importe, l’important c’est d’avancer. »

Virginie CALMELS : « Il est de l’intérêt des chambres (de commerce) comme de l’Etat qui se veut décentralisateur, de replacer la confiance au cœur de leurs relations. »

L’équipe de l’Observatoire français des Corps intermédiaires

• Benjamin LABONNÉLIE : Docteur en droit, avocat de formation, ancien des Services du Premier ministre, Benjamin Labonnélie est Secrétaire général d’un syndicat patronal et fondateur et Président du nouvel Observatoire français des Corps intermédiaires (www.ofci.eu).

• François MIQUET-MARTY : Prospectiviste, auteur, François Miquet-Marty est Président du Groupe Les Temps Nouveaux (Viavoice, Global Center for the Future, La Part de l’Homme, BloooomUp) et Directeur du Collège scientifique de l’Observatoire français des Corps intermédiaires.

FAUVES ÉDITIONS
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tél. 01 56 81 28 69 / 06 70 89 52 89
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