« Montaigne, Politique » une conférence d’Anne-Marie Cocula.

Madame Anne-Marie COCULA tiendra une conférence sur « Montaigne et la Politique » le samedi 18 décembre à 16h à la salle Francis Naboulet (locaux de la communauté des communes du Sauveterrois), rue des Martyrs de la Résistance et de la Déportation.

11 commentaires sur “« Montaigne, Politique » une conférence d’Anne-Marie Cocula.”

  1. Conférence à l’issue de laquelle l’historienne ne manquera sans doute pas de dédicacer son merveilleux ouvrage « Histoire de Bordeaux  » dans lequel elle égratigne l’actuel maire de Bordeaux. Coup de griffes pas vraiment argumenté ; mais après tout, on est conseillère régionale PS, ou on ne l’est pas.

    « Certain » avait ses pauvres, Montaigne a toujours les siens, semble t-il .

  2. Quelle est la différence entre Montaigne et Juppé? C’est simple: Montaigne n’a jamais été condamné pour détournement d’argent public et financement illégal d’un parti politique… A propos qui a dit que la force des tyrans réside dans l’inertie des peuples. Deux réponses au choix: Sarkozy ancien ami de Juppé ou La Boétie, ami de Montaigne.
    Bon jeu…

  3. M Robespierre, que vous nous faites du bien! et pour la peine voici une autre citation: « Que le pouvoir se borne à être juste nous nous occupons d’être heureux »

  4. La Résistance à la misère et à l’oppression ne passe pas par la violence et le meurtre. La servitude des peuples est volontaire: ce sont eux qui se « coupent la gorge » et qui, en acceptant le joug, dénaturent la nature humaine, pétrie de franchise et de liberté.

    Les hommes échapperont à leur horrible SUJETION en Reconquérant leur vérité première, leur « Nature Franche »

    — ceci est tiré de la quatrième de couverture du Dicours de la servitude volontaire de La Boëtie—

    Une seule réponse donc:
    La Liberté se Reconquiert. On ne nous la donnera pas si nous n’allons pas la chercher en n’acceptant plus cette servitude.
    Bakounine ajoute: « il est plus facile d’être esclave que d’être libre. »

    Etre sujet, JAMAIS!

    La Liberté se mérite.

    Debout! dirons-nous.

    Que de réjouissances en perspective.

  5. quelle douceur de lire Bakounine dans un blog de l’UMP!!!!
    je vais continuer de le citer: « Nos ennemis organisent leurs forces par la puissance de l’argent et par l’autorité de l’Etat. nous ne pouvons organiser les notres que par la conviction et la passion » et je ne resiste pas non plus à citer Proudhon: » Oui, il faut le dire, la vie de l’homme est une guerre permanente, guerre avec le besoin, guerre avec la nature, guerre avec ses semblables, par consequent guerre avec lui même…… »
    mais comme Eugéne Leroy c’est la misère qui me saigne le coeur!
    je ne pensais pas trouver tant de saine révolte ici, merci!!

  6. @ renaud, robespierre…

    Il est vrai que nos remarques, nos citations qui sont des éléments de recherche de sens et de vérité sont plus que nécessaires dans le magmat ambiant,

    Au clinquant des profits, des approximations, des nuages de fumée et autres miroirs aux alouettes… nous nous intéressons plus à l’être.

    C’est ce qui dérange.

    Eternel conflit de l’être et du paraître.

  7. Phrase du jour (très ironique)

    Quand le commentaire dérange (!!) l’UMP s’envole.

    Nous ne sommes pas prêt de débattre hors binôme (= les partis gouvernementaux (sic !!) annoncé par les médias à la botte.

    Ouais! super.

  8. Puisque parti de Montaigne nous avons cheminé jusqu’à Bakounine et Proudhon. Ce sera Jaurés aujourd’hui pour rappeler l’origine des partis avant les compromis du pouvoir!!:
    « Oui, monsieur le ministre ; la violence, c’est chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges.
    Le propre de l’action ouvrière dans ce conflit, lorsqu’elle s’exagère, lorsqu’elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes. Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. […] Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité. »
    (Chambre des députés, séance du 19 juin 1906)

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