Présidence de l’UMP : comment Copé a tout manigancé (Nouvel Obs)

Tout a commencé le 16 mai, au lendemain de la passation de pouvoirs, à l’Elysée, entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. D’après les statuts, Copé, à partir de ce jour, est hors mandat. La Cocoe (commission de contrôle des opérations électorales) aurait donc dû se réunir immédiatement. Les services compétents ont déjà préparé une note dans ce sens. Mais Copé argue qu’il est plus urgent de s’occuper d’abord des élections législatives. La note attendra. Copé n’est pas pressé. La première réunion de la Cocoe n’aura finalement lieu que le 25 juin, soit plus d’un mois après le délai statutaire…

Christian Estrosi, soutien de François Fillon, s’est appuyé mardi matin 27 novembre, lors de la réunion des parlementaires fillonistes, sur un article du « Nouvel Observateur » pour dénoncer les conditions de l’élection à la présidence de l’UMP. Selon son entourage, le maire de Nice a déclaré, en brandissant le magazine (en kiosque ce mardi 27 novembre) : « Pour comprendre ce qu’il s’est passé lors de l’élection, le mode d’emploi est dans ‘le Nouvel Obs’, dans l’article de Carole Barjon cette semaine ». L’enquête révèle en effet comment Jean-François Copé, qui tenait l’appareil, a fixé les règles et les modalités du vote avec pour seul objectif de servir ses propres intérêts.

Extraits.

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1 commentaire pour “Présidence de l’UMP : comment Copé a tout manigancé (Nouvel Obs)”

  1. Cher Yves, bonjour.

    Enfin, dois-je t’écrire « bonjour ». Ce sont de plutôt très mauvais jours que tu affrontes avec ta formation politique, j’aurais du écrire « courage », et en tant qu’ami, je te plains et je compatis sincèrement.

    Je suis un futur ex-sympathisant sidéré par ce qui se révèle de la vie d’un parti politique qui veut être de gouvernement et le ridiculise peut-être définitivement. Manifestement les pires travers que je croyais candidement l’apanage du PS, sont pleinement mis oeuvre aussi à l’UMP. J’ai certainement mal compris la relation sympathisant- militant, visiblement on ne raisonne pas en approches « fonctionnelles ».

    Vu de l’extérieur je croyais naïvement que le militant était une sorte de quintessence du sympathisant, or ce sont deux mondes différents. Le militant est au service exclusif des idées de son chef et n’est pas féru de remise en cause de sa propre pensée. Quand aux sympathisants, si j’ai bien compris maintenant, ils ne sont là que pour effets de nombre et de foule. Un militant ne s’occupe pas de ce que pense ou espère le sympathisant. J’aurais donc commis la même erreur que F. Fillon. C’est donc « ça » la politique, je suis déçu.

    Dans la situation actuelle de blocage, comment, comme dit l’autre, « en sortir par le haut »?

    Voilà, je te réexprime mon amitié, j’espère qu’en dehors de ces navrantes péripéties tout est au mieux pour toi.

    A bientôt, avec beaucoup de sérénité.

    Bien à toi,

    Jean-Luc

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