Une semaine au Congo-Brazzaville pour parler d’avenir.

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La semaine dernière j’étais au Congo-Brazzaville avec Antoine mon fils. Une semaine pour retrouver le Père Christian et fêter avec lui 50 ans de présence au Congo.

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Dès notre arrivée dimanche, nous nous retrouvions à Rivière Rouge (Pointe Noire), au Monastère de la Thébaïde, avec les frères paysans, avec Marguerite la maîtresse de maison, avec Alfred Ntsiete, et tous les amis et voisins de ce village de maraîchers. Le Père Christian racontait à tous, comment il était arrivé au Congo le 31 octobre 1963 accueilli par les Spiritains du Congo.

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Le frère , le frère Prospère et Marguerite.

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Nous partons ensemble avec le frère Zacharie vers la mer pour voir le projet d’agrandissement du port de Pointe-Noire et les « travaux des Chinois ».

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Une gare de transfert va être créée ici pour transborder les minerais arrivés par train, dans les bateaux, pour l’exportation. Les maraîchers de toute cette zone, N Kounda, et le Monastère de la Thébaïde vont être expropriés.

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Lundi nous partons à la rencontre des maraîchers à N Kounda. Pour retrouver une terre après l’extension du port de Pointe-Noire, le Père Christian leur propose de créer un projet collectif à quelques kilomètre de là, dans le village de Hinda. Un peu partout autour de nous volent les Hérons-garde-boeuf (photo).

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Dans le périple les maisons se démontent. Elles sont toutes marquées de grande lettres rouges qui indiquent qu’elles font partie de la zone expropriée. Même si aucun avis d’exporpriation n’a été transmis et si aucun montant n’a été défini pour les transactions. Il faut dire que chacun ne dispose pas de titre foncier pour sa terre ou sa maison. Au Congo, le cadastre se met en place petit à petit, transaction après transaction, entre droit coutumier et droit national.

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Godfray le maraicher attendait la visite du Père Christian : « Je pensais que tu m’avais oublié Père ! ». « Non, je ne t’avais pas oublié. Nous achetons le terrain de Hinda demain. Ensuite on va pouvoir se réunir et commencer à cultiver la terre. Nous avons besoin de maraîchers sérieux comme toi. » « Vous pouvez compter sur moi Père. Nous attendons ce projet. »

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Il y a quelques mois le Père Christian a rencontrer le Président de la République. Il lui a demandé une somme importante pour le projet de Hinda. L’objectif est de créer une communauté et un village de paysans-maraîchers sur un terrain de 40 hectare bordé d’une rivière. Le Président a approuvé le projet. Le Père Christian a pu engagé l’achat du terrain par la communauté des maraîchers.

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Nous poursuivons notre marche à travers N Kounda à la rencontre des maraîchers. Sur cette zone qui sera bientôt l’extension du port de Pointe-Noire.

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Ce maraîcher nous montre avec fierté l’oseille qu’il produit. Le projet de Hinda est de redonner de la fierté aux hommes et aux femmes qui s’y emploieront afin de leur permettre de vivre de leur travail. Ce projet doit aussi être un exemple pour le Congo dont l’objectif est de réduire les importations de vivre, dans un pays où l’agriculture et le maraichage ont un grand avenir. Ici de milliers d’hectare de terres arables sont inemployées.

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Ces jeunes apprennent à cultiver la terre pour produire des légumes. Le projet de Hinda est fait pour eux. Les maraîchers expérimentés, comme Godfrey et Eloi, pourront apprendre le métier à de jeunes volontaires. Chacun achètera sa terre et en sera propriétaire. La collectivité des maraîchers sera propriétaire d’une bâtiment commun et d’outils spécifiques. Le collectif pourra s’organiser aussi, pour vendre ensemble les légumes produits.

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Cette « maman » (ce qui signifie « dame », « papa » signifie « Monsieur ») va chaque matin à sa plantation pour cultiver le manioc. Puis elle le prépare et le commercialise à Pointe-Noire. Le manioc est au Congo ce que le pain est chez nous. Il accompagne les repas. Chaque maman a sa recette. Les feuilles de manioc se cuisine comme les épinards. Cela s’appelle une fois cuisiné avec du poisson salé : le « saca-saca ».

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Le soir nous faisons une escapade à la Pointe Indienne. Au coucher du soleil, les pêcheurs arment leur pirogue, dénouent les filets et vont pêcher le poisson dans l’océan.

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On admire sans filtre le couché du soleil… et l’on comprend pourquoi les père du St Esprit avait choisi cet endroit pour implanter leur 1ère mission au Congo-Brazzaville. L’eau de l’océan est brune, elle s’est mélangé à quelques kilomètre de là, avec l’eau de la terre charriée par le fleuve Congo. L’eau de la terre et du ciel ainsi emmêlées donne au soleil couchant une couleur que l’on ne retrouve nulle par ailleurs. Comme si les particules d’eau avaient garder en elles l’emprunte des terres traversées par le fleuve.

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Mardi nous partons vers Hinda avec Alfred et son cousin pour reconnaître le terrain du futur village des maraîchers. 40 hectares que borde une rivière, avec une source d’eau potable, à quelques centaines de mêtres de la Nationale 1, entre Pointe-Noire et Dolisie. Nous rencontrons un producteur de charbon de bois qui nous fait visiter son campement et nous guide avec son coupe-coupe jusqu’à la source.

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Après quelques heures d’arpentage, nous partageons une grappe de MBoutou. Le cousin d’Alfred travaille sur les plateformes pétrolières. Découverte d’un nouveau métier.

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Mercredi, dernier repas à la Thébaïde. Après avoir salué nos amis, nous prenons l’avion pour Brazzaville.

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Nous arrivons au Forum des Jeunes Entreprises du Congo. Paul Kampakol son directeur nous accueille. Cette structure a été créée il y a 20 ans par le Père Christian, Paul, Gislaine, Jean-Marie, et quelques autres, qui souhaitaient aider à la création d’entreprise. C’est aujourd’hui une ONG connue et reconnue au Congo et au delà. Paul a d’ailleurs reçu il y a quelques mois, des mains de l’ambassadeur de France la Légion d’Honneur.

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Le Forum a créé la CAPPED, un organisme de micro-crédit. Une banque qui permet à une multitude de personnes de créer une activité économique. Depuis quelques années, les dépôts de la CAPPED sont placés : 4 milliards de FCFA. Les recettes permettent de financer le fonctionnement et le développement de cette banque de micro-crédit, l’ouverture d’agences nouvelles, et de participer au fonctionnement du Forum.

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Nous allons ensuite visiter le nouveau « Centre de Ressources Professionnel » de Ouenze. Une filiale du Forum destinée à développer la coopération entre les menuisiers de ce quartier. Nous faisons la visite avec Rutin son nouveau directeur et Armand, un jeune coopérant français qui sort tout juste de sa 1ère crise de palu.

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Nous passons de devant la basilique Ste Anne de Ouenze. Ce monument d’architecture que la guerre civile de 1997 avait abimé a été complètement restauré par le gouvernement Congolais. Une fabrique de tuiles vernissées a même été remise en route en France pour la recouvrir. C’est magnifique.

Le soir nous allons dîner avec Paul Kampakol, Directeur du Forum, le Père Christian, Joachim MBanza, éditorialiste, journaliste (Directeur de la Semaine Africaine), José Cyr Ébina député du Pool depuis 2012 (Indépendant).

Le Ministre des Finances a, dans l’après-midi même, présenté le projet de loi de finance pour 2014 : 4000 milliards de FCFA de budget (6 milliards d’€uros). Il a fait part d’une bonne note de la part des agences de notation. Il a annoncé 800 kms de routes nouvelles dans le Pool, le département dont José Cyr est le député. Mais sur l’éducation, le compte n’y est pas. José Cyr explique que le manque de personnel éducatif est patent au Congo.

Joachim MBanza s’étonne de cette bonne note des agences de notations. Je lui explique que les agences de notation ne notent pas la « bonne gestion » mais la capacité d’un pays a rembourser sa dette. Ainsi, si les recettes pétrolière du Congo sont conséquentes et que les agences de notation estiment que le Congo peut rembourser sa dette, le pays aura une bonne note. Je précise que les agences de notations sont rémunérées par le pays qui souhaite être noté. Cette note est donnée aux fonds qui prêtent de l’argent et permet d’estimer le risque, et donc les taux d’intérêt. Dans les taux d’intérêt il y a deux composantes : la rémunération de l’argent prêtée (le loyer en quelques sortes) et l’assurance d’être remboursé. Je promets à Joachim et à José Cyr de leur faire parvenir à ce sujet un billet publié sur mon blog lorsque la note de la France a été dégradée en janvier 2012. Après l’avoir lu, Joachim me proposera de publier ce billet dans la Semaine Africaine.

Paul Kampakol explique que lorsque la note de la France a été dégradée en janvier 2012, les journalistes et le milieu économique Congolais s’inquiétaient. Ils craignaient une dévaluation du Franc CFA.

Le franc CFA (franc des Colonies françaises d’Afrique et aujourd’hui franc de la Communauté financière africaine, en espagnol et en portugais, franco CFA) est le nom de deux monnaies communes à plusieurs pays d’Afrique constituant en partie la zone franc d’Afrique centrale (CEMAC) et la zone franc d’Afrique de l’Ouest (UEMOA).

Zone_Franc_CFA.jpg « En Afrique, les zones franc constituent des espaces monétaires et économiques. Ces ensembles, formés d’États et de territoires, sont issus de l’évolution et des transformations de l’ancien empire colonial français et d’États qui n’étaient pas des colonies françaises comme le Cameroun et le Togo (d’abord colonies allemandes), la Guinée équatoriale (espagnole) et la Guinée-Bissau (portugaise). Après l’accession à l’indépendance, la plupart des nouveaux États ont choisi de rester dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contrevaleurs à parité fixe avec l’euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht » (source wikipedia).

14 pays d’Afrique ont ainsi une monnaie commune, indexée sur l’€uro.

Y-a-t-il un gouvernement économique de cette » zone €uro d’Afrique » ? Avez-vous de relation avec le gouvernement de la zone €uro ? Cette zone FCFA est-elle une zone de libre échange comme peut l’être la zone €uro ? A chacune de ces questions, la réponse est non.

Pourtant, ce serait une belle idée que de créer, au cœur de l’Afrique, un espace de libre échange de 14 pays, avec une même monnaie, en relation étroite avec les 17 pays de la zone €uro. Nous pourrions même signer entre la zone €uro et la zone FCFA un traité de coopération particulier dont l’objectif est le co-développement de nos deux continent. Tout le monde en convient.

José-Cyr revient ensuite sur le sujet de l’Education. Selon lui, la grande lacune du budget présenté par le gouvernement. « Nous avons besoin de personnel éducatif pour accompagner et éduquer nos enfants ».

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L’éducation sera aussi le sujet de notre entretien avec Frédéric Ouamba de l’institut « Viluka ». Le mot « VILUKA » est un verbe de la langue koongo, conjugué à la deuxième personne du présent à l’impératif. Traduit en langue française, il signifie: « change », « transforme-toi », « métamorphose-toi ». L’Institut VILUKA est un établissement privé d’enseignement créé en 1999. Il est le fruit de l’initiative et de la collaboration de deux hommes: Frédéric OUAMBA, chercheur congolais, et du Père Christian.

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Frédéric Ouamba : « Cette dénomination réfère à la mission d’un établissement scolaire, que nous nous engageons à assumer avec tout le talent dont nous sommes capables, à savoir aider chaque enfant à « se transformer » pour bâtir un avenir qui soit le sien. Pour ce faire, nous lui proposons un projet d’école innovant à travers lequel nous décidons avec lui de quoi il doit devenir capable durant sa formation avec nous pour pouvoir faire face aux exigences de l’époque et du monde dans lesquels il va vivre demain. »

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Vendredi matin, jour de la Toussaint nous nous retrouvons à la paroisse Saint-François de Brazzaville. Le Père Christian est invité à célébrer la messe pour le 50ème anniversaire de son arrivée au Congo-Brazzaville, le 31 octobre 1963.

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A l’issue de la cérémonie, le Père Matthieu retrace le parcours du Père Christian et le remercie pour tout ce qu’il a apporté au clergé Congolais et à toute une génération de prêtres dont fait partie le Père Matthieu. Le Père Christian est applaudi par l’assemblée.

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Nous avalons un verre d’eau et nous partons avec Paul et Tadé pour retrouver Jean Bosco Mahoungou, le Maire de la Communauté Urbaine de Mindouli, dans le département du Pool. Nous nous retrouvons dans une station service où nous faisons le plein de carburant.

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Nous laissons sur la route Judith et ses sœurs. Elles vont se recueillir sur le tombe de leurs parents.

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Jean Bosco Mahoungou, le Maire de Mindouli, dispose d’une voiture de fonction (un Mitsubishi) et de deux officiers de sécurité. Le long de la route de nombreux habitants saluent le Maire sur son passage.

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Jusqu’à Kinkala, nous empruntons le goudron. Les paysages sont magnifiques. Le temps, la végétation, donnent aux paysages une profondeur exceptionnelle.

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Après Kinkala, nous empruntons la piste qui rejoint Dolisie via Mindouli. Bientôt, le route Kinkala-Mindouli sera goudronnée. Dans le but de raccorder Brazzaville à Pointe-Noire par voie routière, la République du Congo et l’Union Européenne (UE) ont signé, le 21 août à Brazzaville, un contrat de financement des travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon routier Mindouli-Kinkala, sur la route nationale n°1, dans le département du Pool..

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Au bord du goudron, nous nous arrêtons chez un ami de Jean Bosco, pour acheter du vin de palme. Le producteur de vin de palme est aussi instituteur, à titre bénévole, depuis 14 ans. Jean Bosco nous explique que ce vin de palme est l’un des meilleur de la région. Comme le veut la tradition, avant de boire un verre de vin de palme, on en verse la 1ère gorgée sur la terre « pour les anciens » qui y sont enterrés.

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Sur la piste un épais nuage de poussière s’élève au passage des camions. Cette piste accueille tout le fret qui arrive du port de Pointe-Noire pour être livré à Brazzaville.

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Sur le trajet nous nous arrêtons dans un village pour acheter des régimes de bananes. Les mamans du village veulent prendre une photo avec « Monsieur le Maire », avec la promesse que « nous porterons la photo à Paris ».

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Les camions que nous croisons sont rouges de poussière. L’officier de sécurité du Maire de Mindouli reste stoïque sur le pick-up qui fend la poussière. De temps à autre, une semi-remorque est arrêtée… en panne. Le camionneur dépose alors des branchage en amont et en aval de l’incident pour signaler la panne et ralentir le trafic.

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A la nuit tombée, nous arrivons à la Mairie. Ma surprise est grande lorsque je vois le protocole qui est organisé pour notre arrivée. Les 10 chefs de quartier de Mindouli nous attendent en grand uniforme. Jean Bosco est assez fier de l’effet de cet accueil sur notre délégation et de ma grande surprise !

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La schola composée d’une soixantaine de personnes en habit traditionnel chante et danse sur la droite de la Mairie.

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Jean Bosco après m’avoir présenté à l’assemblée, me demande de faire un discours. J’explique donc qui nous sommes et pourquoi nous sommes à Mindouli. Je formule le vœu qu’un jour nos collectivités puissent se rapprocher et travailler ensemble pour l’avenir de nos enfants. J’invite Jean Bosco Mahoungou a venir nous rendre visite dans le Sauveterrois pour faire la connaissance de notre territoire et pour que nous puissions l’accueillir « comme nous sommes accueillis aujourd’hui. »

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L’un des chefs de quartier m’offre un « dame-jeanne » de vin de palme. Comme le veux la tradition il verse la 1ère gorgée au sol, pour les anciens, puis il en boit un verre.

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La chef de schola m’offre un « dame-jeanne » de vin de canne à sucre. Comme le veux la tradition elle verse la 1ère gorgée au sol, pour les anciens, puis elle en boit un verre.

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Photo officielle avec les chefs de quartiers et le Maire de Mindouli Jean Bosco Mahoungou.

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Photo officielle avec les services municipaux de Mindouli et le Maire Jean Bosco Mahoungou.

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Le lendemain matin avant de partir pour Kindamba, je rencontre le « Conseil des Sages ». Le Président du Conseil des Sages m’offre une cola, symbole de puissance et de sagesse et une canne symbolisant le Congo-Brazzaville. J’informe le Président et le Maire qu’à Sauveterre-de-Guyenne, nous avons, nous aussi, un Conseil des Sages. C’est très utile pour un Maire de pouvoir demander son avis au Conseil des Sages.

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Photo officielle avec le Conseil des Sages de Mindouli et Monsieur le Maire, Jean Bosco Mahoungou.

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Après une heure de route et la découverte du chantier de la route Kinkala-Mindouli, nous voilà à Kindamba le village de naissance de Jean Bosco Mahoungou. Son épouse prépare le déjeuner avec sa nièce.

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Après un bain dans la rivière, nous voilà à table sous les manguiers. Jean Bosco a sorti pour nous quelques bonnes bouteilles de … Bordeaux ! Nous dégusterons le « Clos René » AOC Pomerol de mon ami Jean-Marie Garde ! Je me rends compte aujourd’hui, de toute la route que cette bouteille a fait pour arriver jusqu’ici !

Dans quelques heures nous serons à l’aéroport de Brazzaville Maya-Maya, et demain matin nous serons à Roissy Charles de Gaulle.

Merci au Père Christian et à Paul Kampakol pour toutes ces belles rencontres, pleines d’avenir !


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3 commentaires sur “Une semaine au Congo-Brazzaville pour parler d’avenir.”

  1. Bravo moana !!! Espérons que le « conseil des sages » de notre république se réunisse au plus vite pour trouver les bonnes solutions !
    Amitiés…

  2. La marché unique Africain, la monnaie unique, deux idées qui font leur chemin…

    <a href= »http://oeildafrique.com/sommet-ua-vers-monnaie-unique-marche-commun-africain-en-2017/ » title= »http://oeildafrique.com/sommet-ua-vers-monnaie-unique-marche-commun-africain-en-2017/ »>http://oeildafrique.com/sommet-ua-v…</a>

  3. Je réagis un peu tard mais ce petit reportage m’a rappelé de bons souvenirs. La prochaine fois je pars avec vous !
    Vive le congo
    Vive le père Christian

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