« Je remercie la sagesse de la cour. Ce jugement est la reconnaissance du rôle de l’élu face à des décisions urgentes et d’intérêt général ». Ce sont les paroles de Daniel, prononcées ce mardi 8 avril, après la lecture du délibéré du Tribunal Correctionnel de Libourne lui signifiant sa relaxe. Le jugement indiquait une infraction non constituée et s’appuyait sur l’absence de conséquences négatives avérées lors du curage du collecteur.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. La SEPANSO et le Parquet ont fait appel de la décision. Le 16 décembre à 14h , Daniel Amblevert, est convoqué devant la cour d’appel à Bordeaux, pour avoir nettoyé un collecteur artificiel (un fossé) au motif qu’il n’avait pas respecté la « loi sur l’eau » !
« Ubuesque », voici le mot prononcé lors de la réunion du 18 juin pour lancer « l’appel à la ruralité », cela résume bien la situation !!!
Le comité de soutien sous la présidence de Gérard César, Sénateur de la Gironde et Maire de Rauzan s’insurge face à l’acharnement administratif dont Daniel est victime, dénonce la loi sur l’eau aussi excessive, aussi aberrante que coûteuse aux conséquences parfois dramatiques (voir l’actualité récente), demande simplification, clarification et adaptation des textes aux réalités du terrain.
Pour Daniel Amblevert : « ma personne ne compte pas, mon seul délit est d’avoir appliqué le principe de précaution dans l’intérêt des biens et des personnes ».