Les drapeaux de Sauveterre-de-Guyenne sont en berne. Un rassemblement en mémoire des victimes des attentats aura lieu devant le monument aux morts de la ville place René Catenat, lundi à 18h30.
Dès aujourd’hui, tous ceux qui le souhaitent peuvent déposer leur marque de sympathie (message, fleur, bougie) envers les victimes et leur famille sur le monument aux morts de notre commune.
Hommages à la France et à son drapeau, cette nuit, un peu partout dans le monde.
Appel à « prier pour Paris » relayé toute la nuit sur les réseaux sociaux dans le monde entier.
Cher Yves d’Amécourt,
Au nom de mon père Peter Freytag, le maire de la Samtgemeinde Sottrum, j’exprime notre profonde sympathie à nos amis en France. La Samtgemeinde Sottrum pleure les victimes des attentats à Paris. Nos cœurs et nos pensées sont avec vous, nos amis en France.
À plus forte nous devons et nous allons travailler ensemble pour un Europe uni.
Très cordialement d’Allemagne,
Peter Freytag
Nous sommes la France
Notre pays vient de connaître le pire attentat terroriste de son histoire. Plus de 120 morts, des centaines de blessés graves. Nous sommes tous sous le choc. L’émotion, la peine immense pour les victimes, l’incompréhension devant le mal qui se déchaîne… la colère aussi, se bousculent dans nos coeurs.
Parce que nous croyons en Dieu, parce que nous sommes catholiques, la prière vient se mêler à nos larmes. Nous prions pour tous ces morts, pour que le Seigneur les accueille dans sa Paix. Nous prions pour leurs familles dans une douleur si grande. Nous prions pour les blessés, en espérant qu’ils se rétablissent. Nous prions aussi pour tous ceux qui nous protègent, ici ou au loin : forces de l’ordre, militaires, services secrets… Nous prions enfin pour nos dirigeants, afin qu’ils soient à la hauteur de leur mission dans les semaines et les mois qui viennent. Il est vrai que Jésus nous demande aussi de prier pour nos ennemis, « ceux qui nous persécutent ». C’est dur. Mais faisons-le aussi : Dieu seul est capable de nous garder de la haine aveugle et de nous faire espérer leur conversion.
Prier ne veut pas dire rester passifs. Prier ne dispensera pas de réfléchir, ni d’agir.
Ne nous trompons pas : ceux qui ont fait cela ne sont pas des fous. Au contraire, avec férocité, ils font la guerre. Ils sont en guerre contre nous. Contre la France. Contre ce que nous sommes et contre ce que nous croyons. Il faut un jour en prendre conscience. Ce jour semble être venu.
Demain, la réponse – au delà de la réaction policière, militaire et judiciaire – devra aussi consister à refonder ce que nous sommes. Nous serons forts face à ces barbares – qui ne s’arrêteront pas là – si nous sommes solides dans notre identité, notre culture et nos valeurs. C’est cela qu’ils ont voulu attaquer, c’est cela le vrai rempart qu’il faut leur opposer et le combat qu’il nous faut mener.
Nous sommes français : il va nous falloir retrouver ce que cela veut dire et comment cela peut nous rassembler. C’est bien dans notre histoire, notre culture, notre foi que nous trouverons cette force d’âme dont nous allons avoir besoin dans les temps qui viennent.
Demain, très vite, nous aurons besoin de ces âmes fortes pour reconstruire. Que chacun ait cela à l’esprit, en particulier la génération qui vient. La France a toutes les ressources pour être victorieuse, quand elle est fidèle à ce qu’elle est vraiment, à son identité profonde et à sa vocation, quand elle est grande et généreuse, fière et courageuse. A chacun de nous, selon sa vocation, d’y travailler, sans faiblir et sans tiédeur.
Nous sommes la France.
Que Notre-Dame veille sur nous.
Les prêtres du Padreblog
Les odieux attentats islamistes, les assassinats du vendredi 13 novembre inspirent l’horreur et l’effroi. Les premiers moments sont des temps de deuil et de sympathie, pour les victimes, pour leurs familles, avec toute la communauté nationale. Dans l’horreur et après l’horreur, nous devons exprimer la force de notre sentiment d’humanité.
Nous devons aussi, dans ces premiers jours, assumer un sentiment d’humilité. Bien sûr, les réponses immédiates de la police et de la justice doivent être fortes; les pouvoirs publics doivent tout faire pour assurer la sécurité des Français; des mesures vigoureuses doivent être prises que commandent la dureté et la violence des circonstances. Mais on ne doit pas improviser, en quelques heures, une analyse complète, une évaluation de toutes les responsabilités, une stratégie internationale nouvelle, une nouvelle réponse policière et judiciaire. Tout cela est et sera nécessaire; mais le rythme des media et des réseaux sociaux ne justifie pas de réfléchir, décider, mettre en œuvre dans la seule urgence. Oui, il est indispensable de mieux assurer la sécurité des Français, de combattre plus efficacement le terrorisme, d’abattre Daesh. Il faut surtout obtenir et garantir des résultats.
Et pour définir la bonne stratégie, assurons-nous d’abord d’avoir les idées claires. Le combat contre les terroristes, contre Daesh, est essentiel; il doit être résolu, intense, il mobilisera la force et la justice. Mais il n’est, je crois, ni juste ni efficace de parler de « guerre ». Parce que la ligne de front internationale , au Moyen Orient en particulier, n’est pas claire. Parce que le mot « guerre » sous-évalue la gravité du front intérieur. Parce que dans l’affirmation et la fierté de notre civilisation, nous ne livrons pas de « guerre de civilisation ». Parce que la guerre suppose une forme de symétrie et que nous répondrons aux violences terroristes par la force légitime, la force de l’état de droit, la force de la démocratie. Parce que les terroristes, qui aimeraient s’en parer, ne justifient en rien de la dignité de soldat. Ils commettent des actes de barbares et nous devons les combattre.
Plus que jamais, les temps sont à la lucidité -face à la menace islamiste-, à l’humanité -pour les victimes d’actes odieux-, à la fermeté -dans l’action de protection, de répression, de prévention. L’exigence est grande pour apporter, avec nos alliés, les bonnes réponses stratégiques, diplomatiques, militaires, sécuritaires, judiciaires. Ensemble, nous y contribuerons.
Il faut exprimer une vision forte du monde, ancrer l’identité fière de la France, continuer d’espérer un monde de libertés et de valeurs. C’est notre travail, notre mission, aujourd’hui et pour l’avenir, pour les Français, pour la France
Hervé Mariton
Bonjour Yves,
Avec ta permission je t’envoie un copier/coller de la lettre d’un homme qui a perdu sa femme au Bataclan :
message dans son intégralité. Le voici :
« VOUS N’AUREZ PAS MA HAINE »
Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.
Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.
Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.
Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.
Chers amis,
c’est très dommage l’attaque terroriste à la France. Je suis allé à Paris le 14 octobre avec ma belle sœur et ses filles et nous nous sommes rendu compte de la situation tendue parce que il y eu beaucoup de police.
Le dernier jour ,nous avons dû sortir de la station de métro après d’un avertissement par haut-parleur.
Il est très difficile d’entendre que on peut tuer et mourir en nom d’Alla.
Je souhaite que l’ambiance à la France soit calme vite.
Amicalement
Maria Josefina
Olite (Navarra)
En 1936, MARTHE confiait cette prophétie concernant la FRANCE, au Père FINET, le co-fondateur des Foyers de Charité :
«La FRANCE tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu’elle se sera choisie.
Elle aura le nez dans la poussière. Il n’y aura plus rien. Mais dans sa détresse, elle se souviendra de DIEU. Alors elle criera vers lui, et c’est la SAINTE VIERGE qui viendra la sauver. La FRANCE retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l’Église, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l’ESPRIT-SAINT, et elle enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier.»
Klaus Dreyer
Hassendorf
erneut wurden in Eurer Landeshauptstadt viele Menschen Opfer von Terror und Gewalt – nachdem der letzte Anschlag erst vor wenigen Monaten erfolgt ist.
Ihr, liebe Freunde in Sauveterre und umzu sollt wissen: Wir trauern mit Euch, wir weinen mit Euch und wir betrachten diesen unbegreiflichen mörderischen Anschlag auch als einen Anschlag auf Europa, auf unsere Freundschaft, unsere Freiheit und den Frieden.
Was auch immer noch geschieht: Wir stehen an Eurer Seite und wir sollten auch diese unbegreiflichen Vorgänge zum Anlaß nehmen, unsere Freundschaft nicht nur zu erhalten, sondern weiter zu vertiefen.
Ich grüße Euch alle sehr herzlich im Gedanken an die bisherigen Opfer und die große Zahl der Verletzten, denen wir eine schnelle Genesung wünschen.
Klaus Dreyer
stellv. Samtgemeindebürgermeister in Sottrum
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Sachez, chers Amis de Sauveterre et des communes environnantes, que nous sommes en deuil avec vous, que nous pleurons avec vous et que nous considérons cet insupportable et meurtrier attentat, comme un attentat à l’Europe, à notre amitié, à notre liberté et à la paix.
Quoiqu’il puisse encore arriver, nous sommes à vos côtés et, face à ces effroyables évènements, notre amitié réciproque ne doit pas seulement être maintenue mais elle doit être encore approfondie.
Je vous salue tous très cordialement, pense à toutes les victimes et souhaite un rétablissement aussi rapide que possible aux trop nombreux blessé.
Klaus Dreyer
Maire adjoint de la CC Sottrum