Crise dans la viticulture

J’ai déposé une question aux candidats à la Présidentielle de l’UMP, sur le site des FORUM UMP. Merci d’aller apporter votre contribution au débat, afin que ces questions soient posées jeudi prochain à Bordeaux !

Chers Candidats,

La balance export de la France est soutenue par 3 filières :

1-l’aérospatiale,
2-les vins et spiritueux
3-l’automobile.

Alors que l’aérospatiale et l’automobile connaissent des périodes de faiblesse… Pourquoi l’état français ne souhaite-t-il pas regarder avec un oeil neuf sa filière viticole ? Pourquoi fustiger la consommation modérée de vin, dans un pays où le vin fait partie de la culture ? Pourquoi laisser planer sur les viticulteurs de France des contraintes de tous les types ? Pourquoi conserver 400 organismes de tutelle de la viticulture…

Les viticulteurs de France ont besoin de rentrer de plein pied dans le monde de l’entreprise… Pour cela ils ont besoin de liberté d’entreprendre, de liberté de concevoir les recettes d’élaboration de leurs produits, de liberté de réfléchir à leur avenir, de liberté de commercialiser leurs produits sur les marchés du monde…

L’agriculture Française en générale, la viticulture en particulier, demande à l’état de cesser cette tutelle oppressante sur son présent et sur son avenir pour libérer les énergies ! Elle a besoin d’aide pour lutter contre les barrières douanières qui l’empêche d’accéder dans un climat de concurrence loyale à certains marchés…

Que comptez vous faire pour libérer la viticulture, et l’aider à accéder plus librement aux marchés consommateurs de vin ?

cliquez ici pour débattre sur la question posée

13 commentaires sur “Crise dans la viticulture”

  1. "La critique est facile, mais l’art est difficile"

    Il ne suffit pas de poser des questions et de toujours critiquer sans proposer des solutions possibles.
    Il est plus facile de détruire que de construire
    Merci Monsieur le Conseiller Général
    HB

  2. Cher Monsieur Bouteiller,

    Je vous remercie pour votre message sur le site des FORUMS UMP. Toutefois je ne le comprends. Mais ce n’est pas nouveau. Nous ne nous sommes jamais compris! Et pour cause nous n’avons jamais communiqué.

    Je ne fais aucune proposition de destruction. Toutes les propositions que je fais visent à construire. Simplifiez n’est pas détruire! Enfin, le site des Forums de l’UMP étant destiné à recevoir des questions, c’est bien une question que j’ai posé.

    Par contre, je suis l’élu d’un canton viticole, qui, depuis quelques années a l’impression que l’on veut le détruire.

    Je profite de la présente pour vous remercier de votre participation à la défense de l’usage des copeaux de bois dans la vinification des vins. Cela fait partie des solutions contructives que je défends, moi aussi. Pourtant, dans ce débat, certains nous accuse, vous et moi, de vouloir détruire "Bordeaux"… Comme quoi, tout est relatif!

    Yves d’Amécourt.

  3. un defenseur du Bordeaux "copoté"

    J’espère que vous défendez l’utilisation des copeaux par conviction, et non uniquement pour que l’on parle de vous … L’article du Sud-Ouest avec Mr Bouteiller m’a fait sourire (on retourne facilement sa veste…) Défendre notre vin, oui; s’en servir pour se mettre en avant : non…

  4. Contrairement à vous, je pense qu’Hubert Bouteiller est sincère lorsqu’il défend l’usage des copeaux dans la vinification des vins!Et puis, il y a tellement de personne qui n’osent pas défendre les copeaux devant les médias, que nous ne devons pas bouder notre plaisir lorsque d’autres se lancent dans le débat!

  5. Un de mes amis parmi les plus éclairé me disait qu’un des problèmes clef mais contre lequel il est difficile de lutter car il est par définition non officiel est que le ministère de l’agriculture est complètement sous une sorte de pression occulte du ministère de la santé…le sujet est très sensible et hautement exposé aux dangers de la polémique alors prudence…Toutefois il serait temps de dire aux intégristes de la santé qu’ils n’ont pas le monopole du vouloir et du savoir vivre vieux! Leur rôle est d’informer, pas d’interdire…Les français sont assez modernes pour avoir intégrés la nécessité de consommations modérées. Il n’ont pas besoin qu’on leur tienne la main au-delà de cela! Mais le sujet va bien au-delà du vin. Il y a derrière cela une vrai question de démocratie. Notre démocratie est en danger, les êtres humains sont oppressés par trop de "choses", nous marchons sur la tête. Il me semble que le message d’avril 2002 allait bien au-delà du tour de vis nécessaire…Les français veulent retrouver une liberté qui s’étiole…A partir de là, il me semble clair que le peuple est en marche et il ira jusqu’au bout de ses aspirations. Les politiques qui devraient précéder le peuple sont à la traîne, comme toujours…Attention, pour moi il y a un danger.
    Alors, au bout du compte, si le sujet du vin contribue à poser les vrais problèmes de notre société, alors oui, le vin comme le savoir vivre en général, a un rôle politique, social et humain à ne pas négliger…
    Messieurs, santé!

  6. Si un candidat propose de dissoudre l’INAO et de donner aux syndicats le droit de gerer leur filiere, y compris l’ecriture de leur decret
    Si un candidat propose d’enlever le controle de la viticulture des douanes pour le donner commes les autres filieres agricoles au Ministere de l’agriculture
    Si un candidat s’engage a ne plus prendre la filiere viticole comme bouc emissaire pour sa campagne contre l’alcohol
    Si un candidat propose de ne plus faire de nouveaux reglement tant que les anciens ne sont pas annulles
    Ce candidat aurait mon soutient immediat .J’ose esperer que le candidat UMP soutiendra la filiere viticole en la liberant des innombrales contraintes qui entrave son avenir .

  7. Parfois les réponses sont dans les questions…
    La décentralisation ne doit pas porter que sur l’administration de l’état mais aussi sur les prises de décision de la filière viticole. Notre secteur s’est sclérosé par le jeu des décisions parisiennes de "barons" régionaux qui se sont peu à peu déconnectés de leur base, en s’isolant à l’intérieur d’organismes divers (inao,cnaoc…).
    Nos futurs dirigeants, en laissant aux régions cette gestion, libèreraient d’un coup
    de nombreuses initiatives trop longtemps bloquées qui permettraient aux professionnels du vin de redevenir innovants, réactifs et conquérants.

    Par contre, l’Etat doit avoir très vite une vrai politique d’éducation à la consommation du vin comme le font de nombreux autres pays avec succès.
    Les lois de santé publiques mises en oeuvre depuis 15 ans en France ont conduit à une augmentation de la consommation d’alcools forts.
    Hors de nos frontières, la consommation de vin n’est pas considérée ringarde, mais au contraire une démarche culturelle forte; alors quand cesseront nous de nous mutiler identitairement, culturellement, économiquement et même médicalement en traitant le vin comme aujourd’hui ?

  8. Cher ami, il se trouve que je sors de l’hopital (pour une broutille et ce n’est pas le sujet…).
    Nous sommes plusieurs alignés dans une salle.
    L’infirmière en chef fait avec chacun un bilan de ses habitudes alimentaires.
    A côté de moi, un brave homme de 80 ans, qui affirme haut et fort:
    Ma femme me fait une bonne cuisine du jardin, etc etc, et je ne fume pas du tout, et je ne bois pas un verre d’alcool ni de vin, c’est bien non?
    Et elle de répondre:
    Mais Monsieur, non!, vous DEVEZ boire du vin tous les jours! Du bon vin rouge! Et deux verres par jour au moins!

    Allons, tout n’est pas perdu! Mais vous avez raison, -et je partage autour de moi vos idées-, il faut desserrer l’étau qui nous empêche d’assumer notre fonction de chef d’entreprise, c’est à dire la création de richesse, pour nos familles, pour l’emploi et pour notre pays!

    Très cordialement
    Alain de Laguiche
    Producteur dans le Jura

  9. Où est la destruction dont parle M. Bouteiller? Les propositions faites par M. D’Amecourt sont concrètes et constructives. Elles peuvent évidemment faire l’objet de débats; on peut être contre. Mais, M. Bouteiller, est ce qu’il vaudrait mieux être debout sur la pédale de frein alors que la crise impacte durement les petits producteurs de la région de Bordeaux? Un peu d’oxygène et de déreglementation; laissons nos entrepreneurs faire ce qu’ils connaissent le mieux : leur métier. Et travaillons tous ensemble pour mettre en place le cadre dans lequel pourra s’exprimer au mieux l’envie de créer de l’emploi et de la richesse.

  10. Le monde entier nous enviait notre patrimoine et notre savoir vivre. Dans notre savoir vivre figure bien évidemment les plaisirs de la table et en tout premier les plaisirs du vin. Aujourd’hui, aucun homme politique n’ose ne serait ce avouer qu’il apprécie ou qu’il boit du vin. Des lois et des réglements sclérosent tout, de la production à la consommation. et nous nous enfonçons malheureusement tous les jours un peu plus, alors que nous avons tous les atouts pour réussir. Tout n’est que question d’éducation et de bon sens. Messieurs les politiques, Laissez enfin les entrepreneurs entreprendre,… ils vous surprendront vraisemblablement. Et mobilisez des moyens pour de l’innovation, du développement de marché, de l’émergence de produits différents. Plutôt que de ne parler que de répressions et de législation qui de toute façon n’est que rarement appliquée. Il faudra bientôt dans chaque TPE un juriste pour analyser la réglementation spécifique à chaque activité. Ce n’est pas ce que veulent une immense majorité de français.
    Bx est une vitrine dans le monde entier, mais il faut que cette vitrine reste illuminée et beaucoup de décisions sont aujourd’hui prises sans se soucier des désirs de nos clients ou de nos futurs clients. Merci Yves d’aiguillonner tout ce petit monde

  11. VIgneron en Loire le débat est le même, nous sommes prisonniers de nos habitudes… Faisons des vins sincères mais soyons réalistes. Aujourd’hui le vin fait an Afrique du Sud ou en Argentine coute 5 à 10 fois moins chère à produire( arrivé en France) Et en plus ils ont le droit d’irirguer, de mettre les cépages qui leur semblent bons, les copeaux en dose souvent très homéopatique mais si agréable…Ils font du bon vin… Nous sommes les victimes d’une majorité d’ignorants et prétentieux et surtout chez les journalistes. Et dans nos syndicats comme à la tête de bcp d’institutions nous avons des tartes vermeilles…. Réclamons un vent de liberté et que les bureaucrates assis sur des demi-savoirs et victimes du bien pensé parisien, du genre "le copeaux c’est pas bon"… du genre "faisons comme autrefois????" ca ne veut rien dire, le vin romain personne en prendrais …. Nous parlons de copeaux quand le débat est déjà ailleurs nous avons 2 trains de retard par rapport aux reste du monde et le titanic continue sa course vers le fond…. Pendant que nous interdisons tel ou tel produit,,, les chiliens et Argentins préparent les moyens de remonter du mout dans des containeurs réfrigérés et arrivé dans un port francais, on fera la fermentation alcolique et ensuite il sera mis en bouteille et vendu dans le monde comme "made in France" et à Paris ou dans les syndicats nous continuerons à nous battre sur la taille minimum des copeaux…. Adieu le titanic;… reveillez vous faites des vins sincères droits et ils faut que nous occupions tous les segments du lower premium au top classe… Bonne nouvelle année ….

  12. Parfois les réponses sont dans les questions….
    Puisque la décentralisation est inscrite dans la constitution depuis peu, décentralisons les décisions de gestion de la production et de la commercialisation du vin pour laisser aux régions l’entière responsabilité de leur métier.
    Par contre,l’état peut agir sur la santé de nos concitoyens en mettant en place une vraie politique d’éducation à la consommation du vin.
    Aujourd’hui de nombreux pays ne comprennent pas que, nous, français, nous tirions une balle dans le pied en diabolisant ce qui est une partie de notre richesse identitaire, économique, culturelle.

  13. Je suis Vigneron en Loire et le débat est le même, nous sommes prisonniers de nos habitudes…

    Faisons des vins sincères mais je vous en pris soyons réalistes. Aujourd’hui le vin fait en Afrique du Sud ou en Argentine coute 5 à 10 fois moins chère à produire( arrivé en France) La bas, ils ont le droit d’irirguer, de mettre les cépages qui leur semblent bons d’assembler, d’ajouter des copeaux en dose souvent très homéopatique mais si agréable…BREF

    Ils font du bon vin… Nous sommes les victimes d’une majorité d’ignorants et prétentieux et surtout chez les journalistes pseudo spécialistes. Et dans nos syndicats comme à la tête de bcp d’institutions nous avons des tartes vermeilles…. Nos syndicats relève de la gérontologie mentale.. Car ils ont des mentalités de vieux…

    Réclamons un vent de liberté et que les bureaucrates assis sur des demi-savoirs et victimes du bien pensé parisien, du genre "le copeaux c’est pas bon"… du genre "faisons comme autrefois????" ca ne veut rien dire, le vin romain personne en prendrais …. En Afrique du Sud on continue a mettre au point des nouveaux cépage( Pinotage) nous est bloqué, coincés, étriqués… Nous parlons de copeaux quand le débat est déjà ailleurs nous avons 2 trains de retard par rapport aux reste du monde et le titanic de la viticulture continue sa course vers le fond…. Pendant que nous interdisons tel ou tel produit,,, les chiliens et Argentins préparent les moyens de remonter des mouts dans des containeurs réfrigérés et arrivés dans un port francais, on fera la fermentation alcoolique et ensuite ce vin sera mis en bouteille et vendu dans le monde comme "made in France" et à Paris ou dans les syndicats nous continuerons à nous battre sur la taille minimum des copeaux…. Adieu le titanic des syndicats rétrogrades, Mais regardez devant vous pas dans le retroviseur…. reveillez vous faites des vins sincères droits et car ils faut que nous occupions tous les segments du lower premium au top classe… Bonne nouvelle année ….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *