Mercredi 28 Février 2007 : « Belle réunion publique hier soir à Nîmes à l’invitation de Jean Paul Fournier. »
François Fillon sur son blog : « 3000 personnes se pressaient dans la salle du parc des expositions. L’ambiance était à l’enthousiasme mais aussi à la gravité. J’aime sentir la qualité de l’écoute d’une salle. Quand les applaudissements ne sont pas mécaniques mais révèlent la communion du public avec les idées que l’on défend. Dans cette campagne, depuis le début, les français sont au rendez vous. Ils sont devant leur écran de télévision comme jamais, dans les débats et les réunions publiques. Ils ont rarement été aussi mobilisés, aussi attentifs. Bernard Henri Lévy a tort de dire que la campagne est nulle. Elle est nulle à Saint Germain mais pas à Nîmes, pas à Perpignan, pas à Rennes ! Débarrassée de ses habituelles scories, auxquelles la presse donne un écho totalement démesuré, la campagne intéresse, interpelle, passionne, exaspère. Les Français ne se plaignent pas de trop de politique, ils en veulent plus. Ils veulent que le débat ait lieu, que les questions soient tranchées, que l’on mette fin à une impuissance dont le consensus mou qui prévaut depuis si longtemps est la principale cause.
J’ai profité de l’occasion pour rencontrer les viticulteurs du Gard dont la situation économique et morale est désastreuse ainsi que les associations qui représentent les rapatriés d’Algérie et les Harkis.
Tous veulent un débat démocratique sur des vrais choix. Tous veulent la vérité et non la compassion.
Je ne regrette pas le choix du titre de mon livre. »
NB :
Suite à sa visite à Sauveterre-de-Guyenne l’année dernière, François Fillon, Conseiller Politique de Nicolas Sarkozy, avait écrit sur son blog:
« La crise viticole frappe durement le vignoble bordelais. Trois raisons semblent en être la cause :Une baisse importante de la consommation nationale. Une politique d’exportation inadaptée et une maîtrise insuffisante de la production.
Les viticulteurs que j’ai rencontrés préconisent que l’on cesse de diaboliser le vin et en particulier qu’on le distingue des alcools forts, que l’Etat mette le même enthousiasme dans la promotion des vins français que dans celle des Airbus ou des centrales nucléaires et que la profession soit fermement invitée à restructurer son organisation aujourd’hui trop éclatée.
Je partage ces préconisations. On peut lutter contre l’alcoolisme et promouvoir la consommation modéré de vin. Les Anglais qui sont depuis toujours extrêmement sévères sur la conduite en état d’ivresse ne se sont pas dotés pour autant d’une législation qui interdise de faire la promotion du vin. Le vin n’est d’ailleurs pas seulement une source considérable de revenus à l’exportation et un secteur économique important c’est aussi un élément de notre culture et de notre patrimoine que nous ne devons pas laisser décliner ! »