Les commémorations du 11 novembre à Sauveterre-de-Guyenne

Nous avions rendez vous à 10 heures à la Mairie. Puis nous fîmes le tour des monuments aux morts des communes : Puch, Saint Léger, Saint Romain et enfin Sauveterre, où nous attendaient les enfants des écoles et de nombreux citoyens. Après les dépots de gerbe nous nous rentrouvions à la Mairie, invités par Monsieur le Maire, pour un vin d’honneur. Après le discours du Maire et du Président de l’UNC, je prononçais à mon tour quelques mots…

Mesdames, Messieurs, Chers amis,

Nous voici réunis une fois de plus, comme chaque 11 novembre pour honorer la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pendant la première guerre mondiale.
La signature de l’armistice du 11 Novembre 1918, en forêt de Compiègne, marqua la fin de la 1ère Guerre Mondiale.

A 6 heures du matin, les généraux allemands signaient l’armistice avec les alliés, près de la gare de Rethondes dans l’Oise. Dans le wagon-restaurant aménagé en salle de réunion, l’amiral Wemyss, le maréchal Foch et le général Maxime Weygang mettaient fin à quatre ans de guerre.
Le cessez-le-feu prenait effet à 11 heures.

Dans toute la France, les cloches sonnaient à la volée : la guerre était finie. Tous les combattants voulaient croire que cette guerre était la « der des der ».

Le 11 novembre, c’est aussi un hommage rendu au « Soldat inconnu ». En effet, l’idée d’honorer tous les soldats tués au combat sans avoir pu être identifiés, à travers l’un d’entre eux, est apparue d’abord en France et fut ensuite reprise dans de nombreux pays.

C’est le 11 novembre 1920 que la dépouille mortelle d’un combattant de Verdun a été inhumée sous l’Arc de Triomphe. Trois ans plus tard, le 11 novembre 1923, la flamme, qui ne doit jamais s’éteindre, était allumée pour la première fois sur sa tombe.

Le tombeau du Soldat inconnu est ainsi devenu l’un des symboles du civisme officiel et de notre république. Il témoigne en permanence, combien le souvenir des morts de la guerre de 1914 est encore vivace dans la vie française.

Je remercie tous ceux, jeunes et moins jeunes qui ce sont associés à cette commémoration aujourd’hui.

Cette « sale » guerre aura bientôt un siècle. Les témoins oculaires, les poilus, se sont éteints un à un. A nous qui sommes plus jeunes, il nous reste le souvenir et les récits de ceux qui ont vécu l’horreur des combats. Il nous reste le nom de nos aïeux inscrits dans le marbre.

Je voudrai associer à ce souvenir Madame Caprais qui habite désormais à Sauveterre, et dont nous avons fêté dimanche dernier, avec Monsieur le Maire, ses enfants, petits enfants et arrière… les 106 ans.

Il nous faut rester vigilant et continuer de défendre les fondements de notre république : liberté, égalité, fraternité !

Vive l’Europe !
Vive l’Amitié Franco-Allemande !
Vive la France !

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