Après de nombreuses consultations, Xavier Darcos a exposé samedi ses propositions pour soutenir la filière vignes et vins en Aquitaine. Cette présentation s’est déroulée à Pauillac (Office du Tourisme – Salle de la Commanderie), à Blaye (Mairie – Salle du Conseil) et à Rauzan (Salle des Assemblées de la Cave Coopérative). Je ne crois pas qu’un candidat aux élections régionales, par le passé, ait proposé un plan aussi vaste pour soutenir la filière viticole et accompagner son développement.
Voici résumé, l’ensemble de ces propositions :
Accompagner les entreprises dans leur développement commercial et marketing :
Conquérir de nouveaux marchés :
- Créer des aides à l’exportation : aide à la participation à des salons sur les pays émergeants, des aides aux « voyages d’affaires » pour les petites structures comme pour les grandes.
- Déplacer le bureau régional créé par la région à Wuhan pour le placer à Shanghai véritable capitale économique de la Chine et porte d’entrée d’un marché en fort développement.
- Soutenir la création de plateformes logistiques dédiée au vin sur les marché émergeants (notamment en Chine) qui mutualisera les moyens indispensables à l’exportation.
- Utiliser (enfin !) la Maison de l’Aquitaine à Paris comme vitrine de l’Aquitaine et de ses vignobles.
Renforcer la valeur ajoutée de la filière en Aquitaine :
- Favoriser l’implantation en Aquitaine et la pérennisation des industries partenaires : emballages, verre, barriques, matériels agricoles, viticoles ou logistique.
- Aider le projet d’organisation d’un marché des vins en vrac afin de stabiliser et de renforcer les prix.
- Structurer et développer l’oenotourisme
- Participer à la création du Centre culturel et touristique du vin à Bordeaux, comme tête de réseau de l’oenotourisme en Aquitaine.
- Structurer les routes du vin (création, signalétique)
- Donner une visibilité à l’offre bordelaise (vins, paysages, usages, gastronomie, artisanat, arts, fêtes, …) et la promouvoir sur l’ensemble des marchés export avec l’aide de l’APRAA, de la Maison de la France, …
- Œuvrer pour que les autoroutes d’Aquitaine indiquent clairement les différents vignobles traversés.
- Agir pour multiplier les liaisons aériennes vers les grandes capitales afin augmenter le tourisme et renforcer le rayonnement de l’Aquitaine vers le monde d’autre part.
Créer les outils politiques pour influencer les décideurs nationaux et européens :
- Créer avec la filière viticole un bureau à Bruxelles pour agir en amont sur les textes qui régissent la filière viticole européenne.
- Rendre efficace la structure régionale de mobilisation des fonds européens : OCM Viticole, FEDER, FEADER.
- Soutenir la Loi de Modernisation Agricole et l’instauration d’un prix indicateur pour le vin.
Permettre l’installation des acteurs et accompagner la pérennisation de la filière :
- Aider les jeunes et les nouveaux viticulteurs à s’installer ou à reprendre des propriétés : services, conseils, …
- Soutenir la création et le maintien des formations agricoles et viticoles (Maisons Familiales Rurales, Lycées agricoles, enseignement supérieur, formation professionnelle, validation des acquis de l’expérience).
- Imaginer des partenariats entre exploitants et établissements de formation (stages, échanges internationaux…)
- Concevoir des formations prévoyant des passerelles vers les différentes facettes des professions viticoles : agriculture, vinification, commercialisation.
Promouvoir l’intérêt de la consommation du vin pour la santé :
- Agir pour que les lycées d’Aquitaine soient exemplaires dans le domaine de l’éducation à la consommation d’alcool (sur le modèle d’Educ Alcool au Québec).
- Aider la recherche médicale dans ce domaine en s’appuyant sur les chercheurs locaux INSERM (groupe Paquid) sur la maladie d’Alzheimer, les Travaux initiés par le Professeur Renaud sur le régime alimentaire, le « régime aquitain ».
Soutenir la recherche :
- Obtenir un Pôle de compétitivité vignes et vin pour l’Aquitaine qui mette en réseau l’ISVV, le futur Centre Culturel de la Vigne et du Vin, les grands opérateurs privés de la filière.
- Continuer à développer le travail de l’ISVV et s’en servir comme outil marketing.
Protéger les terroirs et paysages viticoles :
- Accompagner les viticulteurs qui sont touchés par le tracé de la LGV
- Initier la création de « zones viticoles sensibles » garantes du patrimoine viticole régional.
Pourvu qu’ils soient élus! Amicalement. Alain.
allelouia, ce n’est pas un candidat régional, c’est le messie !!!!!!
ressusitera t il à paques?
On lui souhaite de réussir, car vu le contexte actuel cela relève de Mission Impossible. Seulement Impossible n’est pas français !!!!
Bon courage !
Super !!! Merci beaucoup 🙂
Super !!! Merci beaucoup 🙂