Le traité de Lisbonne de 2007, modifie la fonction de président du Conseil européen. Le traité de Lisbonne a été signé le 13 décembre 2007. S’il est ratifié par les 27 États membres -il ne manque plus que le paraphe du Président Tchèque- alors le président du Conseil européen devra être désigné au plus tôt… Alors qui pourra occuper ce poste au rang de « chef d’Etat » ? J’ai bien une petite idée … Je vous la soumets.
Le président sera élu à la majorité qualifiée par les chefs d’État ou de gouvernement des États membres pour un mandat de deux ans et demi et ne pourra exercer de fonctions nationales. Il aura rang de « chef d’Etat ».
Ce système est destiné à améliorer le système actuel de présidence du Conseil de l’Union européenne tournante semestrielle établie par le traité sur l’Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne.
Quels sont les candidats pressentis ?
Selon Jean-Pierre Jouyet : «ceux qui partent trop tôt ne sont jamais élus». Ainsi, de nombreux noms circulent déjà sans que le concerné soit toujours candidat déclaré :
- Le Britannique Tony Blair : soutenu initialement par Nicolas Sarkozy, notamment, n’est en fait pas soutenu par la gauche européenne. Sa candidature fait l’objet d’une pétition de ses opposants, lui reprochant son engagement auprès des États-Unis lors de la guerre en Irak en 2003 et la non-participation de son pays, le Royaume-Uni, à Schengen et à l’Euro autant que son refus de la Charte des droits fondamentaux.
- Le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker : c’est le plus ancien premier ministre européen. C’était sans doute le plus probable des candidats… Mais la crise est passée par-là et Jean-Claude Junker est passé du statut de « Présidentiable » au statut de défenseur des paradis fiscaux… pas forcément euro-compatible !
- Le Danois Anders Fogh Rasmussen : sa nomination le 5 avril 2009 au poste de secrétaire général de l’OTAN a mis un terme à cette hypothèse, un temps envisagée.
- L’Irlandais Bertie Ahern : le premier ministre polonais Donald Tusk, disait de lui qu’« il y a peu d’hommes politiques de telle qualité et autorité en Europe » et avait annoncé le 28 février 2008, qu’il soutiendrait la candidature de Bertie Ahern si ce dernier se présentait. Mais celle-ci se trouve compromise par sa démission le 6 mai 2008, pour son implication dans des affaires de corruption.
Alors qui ?
Et bien, je me demande si notre Premier Ministre, François Fillon, ne serait pas l’homme providentiel dont parle Jean-Pierre Jouyet lorsqu’il dit : «ceux qui partent trop tôt ne sont jamais élus».
François Fillon est Premier Ministre en exercice, il est estimé, il est compétent, il est Européen. Il fit campagne pour le « NON » à Maastricht, mais ce qu’il dénonçait alors a fait l’objet de nombreuses corrections avec le débat sur la préparation de la constituion puis avec la ratification du traité simplifié de Lisbonne.
Nous ne savons pas exactement quand le Président Tchèque signera le traité, mais il se pourrait bien que l’agenda corresponde, alors, à l’agenda du Premier Ministre et à l’agenda du Président Français.
Qu’en pensez vous ?
je ne pensais pas que vous aviez envie de vous débarrasser du terne François FILLON et de son image de premier communiant.
Il est certain qu’il y aurait enfin un vrai politique et gestionnaire à la tete d l’Europe.
Ben,dion, un de plus sur la liste déjà longue des « ayant-droit à postuler » ! Tout chà, Ché pas clair ! Che va chez Super U chercher l’entrecote et direction la palombière. La-haut, avec du rouge et du bourru, on va le trouver, Le Bon Candidat ! !
A dichats (si j’arrive à redescendre sur cette basse terre!)