Compétence centrale des régions, et située au carrefour d’enjeux majeurs tels que la lutte contre le dérèglement climatique, la bonne desserte des territoires et la préservation du pouvoir d’achat, la mobilité est un aspect primordial du quotidien des citoyens.
Si ces derniers sont régulièrement appelés à adopter des modes de transports peu polluants, et en expriment le plus souvent la volonté, ils ne pourront effectuer cette transition qu’à la condition que les pouvoirs publics régionaux créent les conditions nécessaires à celle-ci. Or, nombreux sont les obstacles que rencontrent aujourd’hui les consommateurs.
Au premier chef, les néo-aquitains subissent une qualité de service très loin de leurs attentes.
Ainsi, en 2019, 10,2% des TER de la région n’ont pas pris le départ. Et pour ceux qui ont roulé, le taux de retard atteint 9%.
En outre, de nombreux néo-aquitains éprouvent des difficultés à combiner des trajets à vélo et TER (problème pour se rendre à la gare à vélo, difficultés de stationnement en gare ou de la faible capacité d’emport de vélos dans les trains),
ce qui nuit à une intermodalité pourtant indispensable.
Fortes d’expertises complémentaires et de nombreux échanges avec les habitants de Nouvelle-Aquitaine, la FNAUT, la FUB et l’UFC-Que Choisir appellent aujourd’hui à une « Nouvelle donne » du TER dans la région. A cette fin, elles ont formulé cinq conditions de réussite, déclinées en dix propositions concrètes, dont l’application permettrait de viser un sursaut dans la fréquentation des TER à horizon 2030.
Celles-ci sont notamment relatives à l’intermodalité avec le vélo, ainsi qu’à la qualité et au coût du transport ferroviaire. Nous les signons toutes. Elles sont en parfaite cohérence avec notre projet pour la Région et aux engagements que nous avons pris pour un schéma cyclable régional.