J’aimerais savoir ce qu’avaient dit ceux là même qui s’offusquent aujourd’hui et critiquent Nicolas Sarkozy, lorsque François Mitterand, en son temps, avait reçu Yasser Arafat, président de l’OLP.
Le 2 mai 1989, la visite de Yasser Arafat à Paris, tant décriée par le microcosme, a tout de même permi, grâce à l’action de François Mitterrand et des diplomates français, d’obtenir du chef de l’OLP l’annonce, dans la capitale française, que la charte appelant à la destruction d’Israël est «caduque».
C’était le point de départ d’un processus, qui aboutirait, le 13 septembre 1993, à la Maison-Blanche, sous l’égide de Bill Clinton, à une poignée de main historique entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin. Un formidable espoir de paix voyait le jour.
Nos élites grandiront lorsqu’elles deviendront résolument objectives. Bon nombre d’intellectuels de notre pays reprochent à nos élus d’utiliser la langue de bois… alors que leur langue est recouverte de parquet ciré !
Comment faire valoir notre point de vue, si on ne se parle pas ? Recevoir Kadhafi aujourd’hui, c’est préparer la paix de demain.
en savoir plus sur la polèmique, sur le site de 20minutes
La paix ne se fait pas quand tout le monde se tourne le dos.
Il est plutôt courageux de se recevoir et parler ensemble quand on n’a pas les mêmes valeurs.
J’ai préféré l’avis d’Enrico Macias sur "Riposte" qui disait que pour avancer tous ensemble, il faut bien discuter avec les interlocuteurs en place quels qu’ils soient, à celui de BHL sur la 2, qui criiait au scandale.
Rosalie,
Nicolas S. reçoit Kadhafi pour vendre ses mirages et ses centrales nucléaires. C’est tout… Il n’y a que du commerce pas de combat pour la paix…