A l’heure où la nation cherche des économies dans notre protection sociale, des voix jusqu’alors inaudibles par les transistors mono-fréquence de notre système médiatico-politique, se font entendre.
Ces voix prônent « moins de médicament », pour les unes, le « déremboursement » de médicaments « inutiles » pour les autres. On apprend ainsi que le fameux « cholestérol », déclaré « ennemi public n°1 de la santé de la nation » il y a une vingtaine d’années, et dont la chasse coûte à notre sécu quelques 2 milliards d’€uros par an, serait moins nocif qu’on ne l’avait imaginé alors… Certains même, allant jusqu’à affirmer, que diminuer son taux de cholestérol, pourrait nuire ! Détruire le « nuisible » serait nuisible…
La France, grande spécialiste de la pensée unique en tout genre, et recordman du monde toute catégorie pour la consommation de certains médicaments, pourra-t-elle faire des économies dans notre vaste système de protection sociale, qui représente la moitié des dépenses de la nation ?
Voici deux articles qui me parraissent intéressants , car iconoclastes :
- Dans le nouvel obs’ : le professeur Philippe Even affirme dans son dernier livre que le mauvais cholestérol n’existe pas, et que les médicaments qui réduisent le taux de cholestérol sont inefficaces !
- Dans le Monde : la méthode du « slow médoc » propose de « mieux vieillir sans médicament«
Tout cela doit nous renforcer dans l’idée que dans toute chose, l’innovation et les économies sont possibles. Comme disait Albert Einstein : « Le plus difficile ce n’est pas de trouver des idées nouvelles. C’est de mettre fin aux anciennes, car elles ont fait pousser leurs ramifications dans tous les coins de l’esprit. » Il disait aussi, « On ne résout pas les problèmes avec les formes de pensée qui les ont fait naître… »
Comme le temps est compté, il nous faut repérer les « gisements d’économie », ceux qui pèsent le plus lourd dans le budget de la nation (Etat, Sécurité Sociale, Collectivités Locales), et derrière il faut travailler pour les exploiter. Pour cela, comme dans toute chose, il y a des méthodes…