Le commissaire Dacian Ciolos veut créer un groupe de réflexion sur le secteur du vin pour relancer le dossier de la libéralisation des droits de plantation. Une opportunité pour la France, farouchement opposée au projet.
En 2008, les Etats de l’UE et la Commission se sont mis d’accord pour libéraliser les droits de plantation des nouvelles vignes. Le règlement adopté prévoit la suppression, à partir de 2015, des restrictions de plantation avec une dérogation possible, sur tout ou partie du territoire, jusqu’en 2018. Aujourd’hui, treize Etats dont les principaux producteurs de vins (Espagne, Italie, Grèce ou encore Portugal) sont, comme la France, vent debout contre le projet de la Commission. Tous réclament que la législation soit modifiée dans le cadre de la réforme de la politique agricole commune (PAC), actuellement débattue et censée entrer en application le 1er janvier 2014.