Les surcoûts des énergies renouvelables intermittentes sont récapitulés et actualisés chaque année en juillet par la CRE lors de la mise à jour par la CSPE ( Charges pour le service public de l’énergie) désormais réglée par le contribuable de manière très diffuse et non transparente.
https://www.cre.fr/Documents/Deliberations/Decision/Evaluation-CSPE-2020
Pour mémoire, ce surcout, entre le prix de marché de la part énergie de l’électricité et le surcoût de production, pour les énergies renouvelables intermittentes en France métropole s’élève cette année à 5,6 Milliards d’euros … en dix ans le budget de l’éducation nationale, … pour quelques pour cents de la production d’électricité et sans aucun intérêt au regard de la lutte prioritaire contre l’effet de serre puisque l’électricité française , grâce au parc hydraulique et nucléaire existant, est déjà pratiquement décarboné.
A noter que l’arrêt prématuré et volontaire du nucléaire (par ailleurs sûr et compétitif) comme Fessemheim a pour conséquence de limiter l’offre de production pilotable et donc d’augmenter les prix de marchés, et donc de limiter artificiellement ces surcouts des subventions aux énergies intermittentes, avec double peine pour le contribuable et le consommateur d’électricité qui voit et ses impots et sa fourniture en énergie augmenter, avec l’illusion entretenue par une propagande de masse d’aider la protection de la planète alors qu’il n’en est rien .
Les revenus des investisseurs ( souvent off shore ) dans les contrats d’achats d’énergies intermittentes garantis de manière dite régulée par la CSPE et répartie sur le plus grand nombre augmentent quant à eux de manière exponentielle.
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