Plus de dix ans après la réforme portuaire de 2008, les ports français n’ont toujours pas comblé l’écart qui les sépare de leurs rivaux européens, notamment dans le domaine des conteneurs. Entre 2000 et 2017, ce trafic est passé de 2,6 à 5 millions de conteneurs EVP en France contre 10 à 16 millions dans la majorité des pays voisins.
Ports français : le Sénat « dénonce l’inertie de l’État » et formule 10 propositions pour relancer leur compétitivité.
En 2019, 310 millions de tonnes de frets ont transité dans les 7 grands ports maritimes (GPM) de métropole et Calais. À titre de comparaison, le port de Rotterdam en a traité 470 millions, celui d’Anvers, 238 millions. En perte de vitesse depuis 2008, le retard pris par la France dans les trafics portuaires « représenterait 30 000 à 70 000 emplois perdus sur la filière des conteneurs » (…) En 2020, plus de 40% des conteneurs à destination de la France métropolitaine transitent encore par les ports étrangers » note le rapport.
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Idéalement situé, le premier port français s’est pourtant fait marginaliser par Rotterdam ou Anvers. Fret fluvial et ferroviaire défectueux et grèves à répétition de la CGT ont conduit à son déclin.