Sécurité routière- Taux d’alcoolémie

L’AFP reprend une information du magazine Auto Plus, selon lequel le gouvernement réfléchirait à un abaissement du taux d’alcoolémie au volant à O,2 grammes/litres de sang, contre 0,5 actuellement. Selon le magazine, « les résultats de la sécurité routière plutôt médiocres depuis le début de l’année poussent le gouvernement à cette mesure choc ». Mais l’AFP a interrogé le ministère des Transports, « qui affirme que cette mesure n’est pas à l’ordre du jour ».

Jean Paul Garraud, député de Libourne, a interrogé Dominique Bussereau aujourd’hui. Celui ci confirme que ce sujet n’est pas à l’ordre du jour.

Gérard César avait rendez vous ce matin avec MM Barnier et Fillon , qui ni l’un ni l’autre, n’avaient entendu parler de ce projet au sein du gouvernement.

En tout état de cause la filière viticole reste vigilante sur ce sujet…

Le Parisien reprend les conclusions d’un rapport du ministère de l’Intérieur publié il y a quelques jours sous le titre « Bilan du comportement des usagers de la route en 2006 ». Selon ce rapport, alcool et vitesse sont les deux facteurs de risques les plus importants dans les accidents de la route, et les infractions les plus répandues dans les cas de suspension de permis de conduire : ainsi, « le nombre de suspensions de permis pour alcool au volant (avec plus de 0,8 g par litre de sang) a augmenté de 6% l’année dernière, passant de 129.000 à 137.000 procédures ». Et « la ville de Paris décroche piteusement la tête du classement », avec plus de 5 .500 suspensions de permis en 2006, contre une moyenne de 1.370 par département. Viennent ensuite le Nord, la Gironde, la Seine-Maritime ; L’Ille et Vilaine, le Morbihan et le Finistère arrivent aussi « dans le top 10 du classement », alors que « la palme de la sobriété revient à la Lozère, avec seulement 129 permis suspendus ».

Faisons donc respecter la loi telle qu’elle est, mais n’en changeons pas les seuils!!!

La filière viticole a toujours eu le même discours : modération oui, prohibition non ! Ce dont nous avons besoin c’est de diffuser un discours appelant à la responsabilité individuelle, dont les acteurs de la filière seront les premiers « porte-voix ». Si nos gourvernants souhaitent diffuser un discours appelant à l’abstinence, nous serons contre !

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