Contrairement à ce qui a été dit, martelé, assené, par les présidents d’exécutifs socialistes en campagne en 2010 et 2011 -lors des élections régionales, puis des élections cantonales-, la situation financière des collectivités territoriales est globalement saine: leur dette représente moins de 10 % du PIB (contre 65 % pour l’État). Le AA attribué au Conseil Général de la Gironde récemment par Standard & Poor’s le confirme pour notre département-
Alors qu’elles assurent 70 % de l’investissement public. Leurs ressources sont pourtant dépendantes de l’État et des arbitrages des gouvernements successifs.
L’Etat contribue chaque année à hauteur de 100 milliards d’€ dans le budget des collectivités locales via les dotations. Le gouvernement parle de réduire cet effort de 2,5 Milliards d’€. A cela s’ajoute les mécanismes de compensation et de solidarité, entre les collectivités, afin que les plus riches (dont la Gironde), aident les plus pauvres.
Les difficultés économiques et financières de la France vont imposer, imanquablement, de nouvelles contraintes aux gestionnaires publics locaux : les Conseils Régionaux, les Conseils Généraux, les Communauté de Communes et les Communes.