L’Institut Rexecode, premier centre français d’analyse et de prévisions macroéconomiques indépendant des pouvoirs publics, a rendu public le deuxième volet de son analyse des programmes économiques. Sa conclusion est sans appel : les propositions de Nicolas Sarkozy sont les seules à améliorer les finances publiques.
I. La politique dépensière de la candidate socialiste augmentera la dette publique de plus de 100 milliards d’euros
Le programme socialiste entraînera une véritable explosion des dépenses publiques (50 milliards de dépenses supplémentaires : emplois aidés, SMIC à 1 500 euros, multiplication incohérente des allocations et des aides, etc.). Les deux tiers de ces nouvelles dépenses ne seront pas couvertes par des économies correspondantes, ce qui aboutira à un solde négatif de 35 milliards d’euros.
La dette augmentera de plus de cinq points en cinq ans et s’élèvera à près de 70% du PIB (contre 64,6% aujourd’hui), soit plus de 100 milliards d’euros de dette en plus d’ici 2012.
II. Le candidat centriste creuse lui aussi la dette
Le président de l’UDF a déclaré qu’il ne prendrait « aucun engagement qui ne soit financé par une économie correspondante », mais son programme comprend en réalité 15 milliards de nouvelles dépenses publiques qui ne seront compensées ni par des économies équivalentes ni par les augmentations d’impôts qu’il a annoncées (dont neuf milliards d’euros pour la concentration des allégements de charges, une mesure au surplus dramatiquement pénalisante pour l’emploi).
La dette s’aggravera durant les cinq prochaines années. Elle atteindra 65,7% du PIB en 2012, ce qui concrètement signifie 20 milliards d’euros de dette en plus.
III. Le programme de Nicolas Sarkozy affiche un solde positif
L’ensemble des dépenses nouvelles (31,7 milliards d’euros) étant financé par des économies sur des dépenses existantes (32 Mds d’euros). Seul Nicolas Sarkozy a eu le courage de s’engager sur plusieurs mesures d’économies (non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, franchise sur les actes médicaux, alignement des régimes spéciaux de retraite, suppression des dispositifs de cessation anticipée d’activité, révision générale des programmes).