« Laissons les agriculteurs stocker l’eau l’hiver pour l’utiliser l’été » mon intervention sur Sud-Radio.

La sècheresse, la France dans le monde, les premiers pas d’Elisabeth Borne, l’Hôpital en surchauffe, élections législatives … Le débat du 10h-Midi de Valérie Expert avec Alex Darmon, Samuel Lafont, Yves d’Amécourt et Thierry Guerrier.

« Le ministre de l’agriculture était hier en déplacement dans le Loiret avec Elisabeth Borne la 1ere Ministre pour dire que « la sècheresse et dérèglement climatique appelait des réponses fortes » … Cette langue de bois jamais suivie d’effet dure depuis trop longtemps.

Je veux dire qu’en France, nous ne devrions pas manquer d’eau car la France reçoit chaque année 200 milliards de m3 d’eau : 80 milliards ruissellent vers la mer par les rivières et le fleuves, 120 milliards s’infiltrent dans les sols pour rejoindre les nappes phréatiques ou s’évaporer grâce à la végétalisation vers les nuages et de nouvelles pluies. L’usage de l’eau pour l’irrigation aujourd’hui en France reste très marginale puisqu’elle utilise 4,7 milliards de m3, soit 2,35% de l’eau que l’on reçoit.

Il faut laisser les agriculteurs avec les pouvoirs publics construire des retenues d’eau pour capter l’eau de pluie l’hiver et l’utiliser l’été.

L’eau ne se consomme pas. Elle circule. Elle passe par la plante et retourne au milieu naturel. Il est désormais établi que l’irrigation permet aussi les précipitations. Expliquer comme le fait le directeur de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne qu’il faut consommer 15000 litres d’eau pour faire un kilogramme de viande de bœuf n’a aucun sens. Expliquer que la planète a atteint la limite de la consommation de l’eau verte et de l’eau bleue comme le fait GreenPeace est une construction intellectuelle.

La Mésopotamie était autrefois le grenier du monde grâce à l’irrigation. Aujourd’hui c’est un désert. Soyons vigilant. Ne refusons pas l’irrigation.

En France l’irrigation n’épuise pas les ressources en eau et la qualité des eaux s’améliore, même si il reste toujours des progrès à faire. »

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