Losque la SNCF achète des trains à « Bombardier » tout le monde se plaint… Mais lorsque la Régie Renault, dirigée par Louis Schweizer, ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius, va faire fabriquer des LOGAN à l’est pour ne pas payer les salaires français, ou prendre des parts dans NISSAN… on donne au leader Français le prix du Manager de l’Année !

Voici une jolie illustration de ce patriotisme économique « à la française » dans le magasine « Familles Chrétiennes »

1 commentaire pour “Patriotisme économique ?”

  1. Jean-Michel Invernizzi

    On peut souvent constater que les Français sont très contents quand une entreprise étrangère délocalise en France. Personne ne se pose la question des travailleurs du pays en question et de leur survie. Par contre tout le monde hurle à la mort dès qu’une usine Française déménage de 30 km!!!
    Logiquement, lorsqu’un pays étranger choisit une entreprise Française pour du matériel, c’est une victoire de l’industrie Française. Quand la France choisit une entreprise étrangère (hors Europe), dans ce cas précis le Canada, c’est une victoire pour l’industrie Canadienne mais un échec pour nous.
    Le problème particulier posé ici est que Bombardier a eu un marché au Canada sans appel d’offres, c’est à dire un marché réservé à forte marge.Grace à cette marge, Bombardier peut baisser ses prix de ventes dans les autres pays outrageusement. Ce qui fait se poser plusieurs questions:
    1° Le libéralisme ne peut fonctionner qu’à condition que tout le monde respecte les mêmes règles. En l’espèce, soit la France choisit également d’avoir des marchés réservés uniquement à ses entreprises, soit l’OMC a le pouvoir de faire respecter l’obligation par tous d’appels d’offres ouverts à tous…
    2° Espérons que Bombardier respectera ses engagements de faire réaliser la plus grosse partie des pièces en France. Si c’est le cas, que Bombardier soit Canadienne, Turque ou Vietnamienne, cela permet de donner des salaires à des Français et de faire tourner des sous-traitants Français. Donc important.
    3° Cessons d’être frileux, soyons plus offensifs à l’export, disposons de régles simplifiées. Moins de contraintes, plus d’envie et de confiance.
    4° Ne donnons pas le baton pour nous faire battre en acceptons que des industries ne possédant pas de contraintes dans leur pays exportent chez nous sans surtaxe, alors que les pays d’origine de ces entreprises surtaxent nos produits.

    Ce sont des voeux pieux qui seront bien difficiles à concrétiser.

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