Fables, nouvelles, histoires naturelles ou technologiques

Adieu Foulards, à Dieu…

Il est rentré chez lui, il a parlé avec son père :
De la vie difficile, des copains sympas,
du collège un peu chiant, de ce qu’il f’rait plus tard…
Après tout, il n’avait que quinze ans !

Puis il s’en est allé, la haut, dans sa chambre
Il voulait être seul, rêver un peu, il voulait voyager,
il voulait essayer, le jeu, le défi…
« on en parle même à la télé ».

Ses copains aussi en parlent, chaque jour, au collège
Il suffit d’un foulard, serré autour du cou
ça te remue les sens, tu voyages,
tu sais plus où t’habites, c’est comme un tarpé !

Il a trouver au fonds d’un tiroir, un câble de télé :… Lire la suite

Riche de rimes

Sur un triptyque ,
L’art est niait,
Je le vois le Roi septique ,
La Reine y est,
L’araignée le pique ,
Il a régné : fin tragique !

Comment le voir et nier ?

Les mots

Les motions sont de mots
Les mots créent l’émotion
L’émail des mots crée l’émotion…
Les motions créent l’émotion,
Et l’émotion les maux…

Les motions sont des mailles de mots,
Des mailles de mots d’émail.

Briser l’émail des mots,
Briser les mailles de mots,
Briser les motions…
Créent l’émotion…
Et l’émotion les maux !

Essai Dada

Un soir sans lune, je m’éclipse
Le cercle jaune devient ellipse brune
Son ombre m’attriste…
Et l’autre voile l’une

La nuit, je sens des parfums de fougères , de glycine

La lune renaît plus forte
Le sommeil de la rousse a transpercé la brume
L’écume la transporte…
Du moins, elle fait mine

L’ombre d’une ruine recouverte de lierre, cache une portée de platane
Je marche sur une route de bitume aux effluves anodines,
des odeurs intestines de sépultures canines.

Puis j’entends des grillons…leur chant s’élève vers la Lune
C’est un motet profane !

« Bouteille vénérée d’un délicieux breuvage » (poésie)

-I – Toi ! Bouteille vénérée d’un délicieux breuvage, objet prédestiné à de si nobles tâches, tu présides nos fêtes et dissipe nos peines, tu nous fait voyager du Maine à l’Aquitaine.

-II- Dans la terre ancestrale, le cep, qui t’a nourrit, s’enracine et nous parle de la longue oppression que subirent nos aïeuls par la perfide Albion.

-III- Pour toi, des mains se glacent dans les matins d’hiver. Malgré le mistral, malgré les giboulées, arrachent leurs pas à la glaise trempée les hommes, pour toi penchés, épamprent chaque bois.

-IV- Lorsque la vigne fleurit avec le printemps, tous les jours nous guettons sa lente maturation. Pour toi les insomnies à chaque intempérie, et les dures vendanges au soleil de … Lire la suite

Commentaires récents